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Nous voici donc arrivés à la 3^ème partie du bilan sur le défi pour apprendre à dessiner les plantes et les fleurs en un mois. Si vous ne savez pas de quoi je parle, je vous invite à vous rendre sur cet article 😉. Vous pouvez également retrouver la première partie de ce bilan ici et la deuxième ici dans lesquelles vous trouverez des conseils pour dessiner les plantes et les fleurs plus facilement et rapidement et ajouter des détails, des textures et de la couleur. 

C’était le but de ce défi : apprendre en un mois à représenter les plantes et les fleurs avec des détails, de la couleurs et des textures, d’abord d’après photo puis ensuite sur le terrain. 

Dans cette troisième partie je vais revenir sur quelques difficultés que j’ai rencontrées, sur des conseils que j’aurais aimé avoir avant de commencer et sur la suite qu’il y aura à ce défi. 

Ces conseils s’appliquent bien-sûr à l’apprentissage du dessin botanique mais aussi à l’apprentissage du dessin en général 🙂. Si le dessin botanique ne vous intéresse pas forcément mais que vous souhaitez quand même apprendre à dessiner vous pouvez aller directement à la section sur ces conseils pour voir si certains vous semblent intéressants à tester 😉. 

C’est parti ! 

Difficultés

Dans la partie suivante nous allons voir les difficultés que j’ai eu pendant ce mois de dessin. Je parlerai des solutions que j’ai trouvées dans la partie qui vient juste après sur les conseils. 

Manque de temps 

Comme dans n’importe quel domaine, pour progresser, il faut pratiquer. Et pour pratiquer … il faut du temps. 

Et certains jours j’ai simplement manqué de temps pour dessiner. Je pense que c’est aussi un manque d’organisation : pour ne pas faire un défi trop contraignant et que ce soit une contrainte qui gâcherait le plaisir de dessiner, je ne me suis pas défini de moment particulier dans la journée pour pratiquer. 

Je me suis juste dis que je dessinerai tous les jours, quand j’aurais le temps. 

Résultat … il y a certains jours où je n’ai pas dessiné du tout … 

Je pense donc que c’est mieux de définir un moment précis pour dessiner pour être sûr de pratiquer régulièrement, même si ce n’est qu’un tout petit peu. 

L’aquarelle, une technique qui demande de la pratique

Dix jours pour apprendre à représenter les textures à l’aquarelle, c’était clairement trop court. Les principales difficultés que j’ai eu sont pour représenter les ombres et pour faire des dégradés de couleurs sur une même illustration sans faire apparaître de bords nets. 

Je n’ai pas eu le temps d’explorer tout ça, ce n’est peut-être pas très compliqué, mais ça demande de prendre le temps de faire des recherches et des tests. 

L’utilisation du stylo gel pour représenter des nervures ou des zones plus claires demande aussi de la pratique. C’est une technique rapide à appliquer et j’ai vu que ça pouvait donner des résultats vraiment sympas. Ce n’est par exemple pas évident de colorer les traits à l’aquarelle une fois le stylo appliqué. 

La gestion de l’eau reste assez compliquée mais c’est vraiment incontournable avec l’aquarelle. Le pinceau à réservoir d’eau que j’ai utilisé est très pratique pour le terrain mais complique encore plus les choses pour la maîtrise de l’eau.
Pour en savoir plus sur l’utilisation du stylo gel et sur le pinceau à réservoir d’eau, rendez-vous dans la 2^ème partie du bilan 😉.

Pas facile facile les ombres et les nervures, avec un peu de
pratique le résultat devrait être meilleur !

Après cette partie assez rapide, voyons quelques conseils qui, je pense, peuvent beaucoup vous aider dans votre pratique du dessin. 

Conseils pour se lancer dans l’apprentissage du dessin botanique

La pratique régulière

Un conseil incontournable pour progresser, que je reprends notamment dans cet article : la pratique régulière. 

Une bonne idée je pense est de définir un moment fixe, idéalement chaque jour, où on sait que l’on a du temps pour dessiner. 

Même si ce n’est que 10 minutes, l’important est de dessiner. Une à deux séances plus longues peuvent être ajoutées dans la semaine en fonction de vos possibilités. Pendant ces séances, vous pourrez prendre le temps d’explorer une technique particulière, faire quelques recherches sur des manières d’avoir un rendu particulier, faire des dessins plus complets etc. 

Parfois, certains conseils seront de répéter des exercices de bases régulièrement, pour développer une compétence particulière ou vous familiariser avec une approche. Les petites séances de 10 minutes (ou un peu plus) quotidiennes sont parfaites pour ça. 

Bien-sûr, plus vous pratiquerez, plus vous progresserez. Mais ne vous mettez pas la pression, l’important et que le dessin reste un plaisir et que vous progressiez régulièrement en étant patient sur vos résultats. 

Pratiquer régulièrement est la clé pour progresser ! (Congerdesign, Pixabay)

Un bonne équilibre entre théorie et pratique

Certains conseils peuvent tout changer en vous faisant progresser rapidement et en vous débloquant sur certains points. Ça vaut donc la peine de prendre le temps d’explorer un peu les nombreuses ressources qui existent actuellement sur le dessin.

Vous trouverez quelques conseils sur ce blog mais le net est aussi rempli de très bons conseils. 

Par contre, attention à ne pas vous perdre dans toutes ces ressources. Un piège serait de regarder des tutos Youtube et de naviguer d’un tuto à l’autre (Youtube est particulièrement bien fait pour ça !) sans rien appliquer. Comme pour une formation ou pour un livre pratique, si vous n’appliquez pas la théorie, vous ne progresserez pas.

C’est un vrai piège qui est encore plus tentant avec l’énorme quantité de contenu accessible instantanément et gratuitement de nos jours. 

Prenez donc bien soin d’équilibrer la théorie avec la pratique : si vous voyez un conseil qui vous semble intéressant, prenez le temps de le tester plusieurs fois avant de décider s’il vous apporte quelque chose ou non. 

Pensez à bien équilibrer théorie et pratique (Bruno, Pixabay)

Restez motivé en changeant votre rapport au dessin

Veillez à toujours à prendre du plaisir lorsque vous dessinez si vous voulez persévérer et progresser. 

Un risque est d’avoir comme objectif de faire un beau dessin. Quand on dessine, surtout quand on débute, on est rarement content du résultat : un dessin demande beaucoup d’efforts et le résultat n’est souvent pas terrible lorsque l’on débute. Ensuite on fait un tour sur Instagram et là on a juste envie d’abandonner quand on voit les dessins d’autres personnes. 

N’essayez donc pas de faire de beaux dessins. Mais n’ayez pas pour objectif de faire des dessins moches non plus, ce n’est pas l’idée 😉. 

A la place, voyez plutôt le dessin comme une manière d’apprendre à mieux observer, à découvrir ou redécouvrir ce que vous dessinez. Essayez d’être un peu plus attentif et de remarquer des choses que vous n’aviez pas vu avant. Essayez de dessiner ce que vous voyez. Avec ces objectifs, vous ne devriez pas être déçu, puisque chaque nouveau dessin sera l’occasion de nouvelles découvertes. 

Vous ne devriez donc pas être tenté d’abandonner en cours de route, ce qui vous permettra de pratiquer régulièrement. Même si ce n’était pas l’objectif, vous finirez par faire de beaux dessins dont vous pourrez vraiment être fier et tout ça sans passer par la case découragement. 

Dessiner demande de bien observer : une simple image fourmille de détails !

Bien choisir votre technique de dessin

On reste dans l’objectif de prendre du plaisir à dessiner. Ne vous limitez pas dans les techniques d’illustration que vous utilisez. Explorez et pratiquez celle qui vous fait plaisir. 

Si vous voyez une technique que vous trouvez vraiment incroyable au niveau du rendu, vous pouvez l’essayez, mais si vous ne trouvez pas de plaisir en la pratiquant et qu’elle ne vous parle pas, ne vous forcez pas. De cette manière, vous développerez votre propre style tout en évitant de vous décourager. 

Lancez vous dans cet apprentissage avec un ami

Un ami, une communauté en ligne, des connaissances sur les médias sociaux, … l’idée est de ne pas rester seul dans votre apprentissage du dessin. 

Vous pourrez alors vous entraider, partager vos difficultés, les astuces que vous avez découvertes, vos petites victoires et créations ou encore vous fixer des séances communes de dessin. 

Si vous vous engagez auprès de quelqu’un à pratiquer le dessin avec lui en lui donnant un rendez-vous pour faire une session commune, vous aurez beaucoup moins de chance de ne pas vous y tenir. 

L’idéal je pense est de se lancer avec un ami que vous connaissez réellement, ce sera plus motivant pour vous deux. 

Seulement ce n’est pas forcément évident d’avoir un ami aussi intéressé que soi par l’apprentissage du dessin. N’hésitez donc pas à faire un tour du côté de groupe Facebook ou de communauté Discord en expliquant votre démarche pour trouver votre “ami de dessin”. En général, les gens aiment les défis et vous ne devriez pas avoir de mal à trouver des personnes intéressées par votre démarche si vous l’expliquez simplement. Elles seront surement contentes d’avoir quelqu’un avec qui partager cette passion et progresser. 

Pour voler comme pour dessiner le groupe permet de se soutenir et d’aller plus
loin ! (Thomas, Pixabay)

Et après ce défi ?

Pendant ce mois, j’ai pu explorer certaines approches pour illustrer les plantes sauvages. J’ai découvert des techniques vraiment intéressantes et je me suis rendu compte des points sur lesquels j’ai de bonnes marges de progression. 

Un mois ça passe très vite et ce que je retiens surtout de ce défi, ce sont toutes les pistes que j’ai découvertes pour représenter les plantes. Si je m’arrêtais là, je pense que je n’aurais pas beaucoup progressé … un peu, mais pas de manière spectaculaire, par manque de temps et de pratique. Ce n’est donc que le début et il me reste beaucoup de pistes à explorer. Tout reste à faire en quelque sorte mais au moins je vois où je vais et sur quels points travailler. 

C’est l’intérêt d’un défi comme ça je pense : découvrir des approches du dessin, des exercices, des techniques, voir celles qui nous parle le plus et voir quels points travailler. Ça permet d’explorer un maximum de choses pendant un temps court. C’est, je pense, un bon point de départ pour savoir sur quoi se focaliser ensuite dans sa pratique du dessin. 

De mon côté, je vois qu’il faut vraiment que je m’organise pour pratiquer plus régulièrement tout en continuant d’être présent sur ce blog pour vous partager les conseils qui m’aident à progresser et qui peuvent vous aider également. Je pense donc définir chaque jour un temps pour le dessin, un temps pour le blog … et un temps pour tout le reste (et oui, il faut bien 🙂). 

Je vais continuer à pratiquer les techniques que j’ai découvertes, pour représenter des feuilles, des fleurs, et rendre les différentes textures.

J’aurais aussi besoin de prendre le temps de pratiquer l’aquarelle pour lever toutes les petites difficultés que j’ai présentées (ombres, dégradés de couleurs, gestion de l’eau, pinceau à réservoir d’eau). 

Enfin, quelque chose que j’ai vraiment envie, c’est de prendre le temps d’explorer d’autres approches du dessin botanique et d’autres médias (feutres, crayons de couleurs, etc) en regardant du côté de cours en ligne, d’articles, de livres et de tutos sur Youtube. J’ai déjà ma petite liste de ressources à explorer 🙂.

Une fois que j’aurais testé tout ça, je reviendrai ici pour vous faire un retour sur les ressources que j’ai préférées et qui m’ont le plus aidées dans de prochains articles. Je reviendrais donc sur le dessin botanique, l’aquarelle, les feutres, les crayons de couleurs, etc, plus en détail à ce moment-là 😉. 

Conclusion

Dessiner les fleurs sauvages permet de mémoriser, de se souvenir de ses rencontres en prenant le temps, et permet de mieux se souvenir qu’avec une photo prise un peu trop rapidement.

Avec une approche méthodique et en sachant comment faire, dessiner une fleur n’est pas bien compliqué et ancrera bien plus solidement ce souvenir dans votre mémoire.

Dessiner revient souvent à simplifier : comprendre la structure de base pour la dessiner rapidement avant d’entrer dans le détail, savoir quoi représenter et quel niveau de détails ajouter, trouver des manières de représenter une texture ou une fleur minuscule etc. 

Ce défi m’a permis d’explorer tout ça et de découvrir des approches pour les différents petits problèmes qui se posent concrètement quand on s’attaque à un dessin de plantes ou de fleurs. C’est je pense le gros avantage d’un défi comme ça : passer à l’action, explorer, tester des choses, se renseigner et pratiquer régulièrement. 

Partir sur 30 jours permet de ne pas se décourager avant même d’avoir commencé (à cause d’un objectif trop ambitieux) et permet en même temps d’avoir du temps pour explorer pas mal de choses. 

Bien-sûr c’est quand même très court et ça ne permet pas d’avoir des résultats de pro mais ça m’a donné beaucoup de pistes à creuser et de ressources à explorer. 

C’est donc un bon début pour explorer ce sujet, que je vais continuer de creuser, en même temps que tous les autres sujets que j’ai envie d’explorer 🙂. 

Les progrès se font toujours pas à pas et si vous pratiquez régulièrement vous verrez vite de beaux résultats 😉.

Et vous, est-ce que ce défi et cette série d’articles vous a donné envie de vous lancer ? Est-ce que vous avez des conseils ou des choses que vous avez particulièrement envie de retenir et d’appliquer ?

N’hésitez pas me faire un retour en commentaire, si vous avez des questions, partages, remarques … 

J’y répondrai avec plaisir du mieux que je peux et je prendrai en compte tout ça pour la suite 🙂

Ressources