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« Le talent c’est d’avoir envie » – Jacques Brel

J’ai toujours pensé que le dessin était un don.

Quand j’étais petit je me souviens d’un artiste qui proposait des portraits et des caricatures dans un centre commercial. Simplement en observant, en l’espace de 5 minutes, il était capable de faire apparaître un dessin détaillé et réaliste sur une feuille qui était vide quelques instants plus tôt.

Je me souviens de mon impression à ce moment : un mélange d’admiration, de fascination et d’émerveillement. Le tout donnant une pensée toute simple : cette personne est un artiste, elle a un don

D’ailleurs, rien que le terme d’artiste fait penser à des personnes un peu à part et qui ont un talent qui n’est pas donné à tout le monde.

Mais, est-ce que c’est si vrai que ça ? C’est une idée qui est assez ancrée et répandue. On aura beau lire partout que ce n’est pas le cas, à la moindre difficulté que l’on rencontre pour dessiner, elle refait surface et confirme que le dessin, au fond, ce n’est pas pour nous. Cette idée peut décourager et empêcher de se lancer dans cette activité même si l’envie est là.

Si vous pensez que le dessin est un don réservé à quelques personnes, alors vous devriez trouver des choses intéressantes dans cet article 😉. 

Nous allons voir s’il y a du vrai là-dedans et si ce n’est pas le cas, pourquoi cette idée est aussi ancrée et répandue. Nous verrons aussi comment bien démarrer le dessin concrètement.

Une idée bien ancrée

Une compétence qui ne s’explique pas

Des résultats impressionnants

D’où vient cette idée que le dessin est un don ? Cette idée que soit on a ce don, et on a de la chance … soit on ne l’as pas et alors c’est foutu, tant pis pour nous. 

Les deux premières choses que je vois qui pourraient expliquer ça sont : 

  • Les réseaux sociaux, 
  • La vision que l’on a de l’échec dans notre culture par rapport à d’autres cultures.

Les réseaux sociaux

Le contenu artistique sur les réseaux sociaux (comme Instagram par exemple), montrent la plupart du temps des dessins magnifiques. Ce sont ces dessins qui ont le plus de réactions et qui sont alors mis en avant par les algorithmes. Tout ça ne donne pas envie de partager des dessins ratés ou sa progression. Comme on ne voit que des dessins magnifiques sur notre fil d’actualité, on peut finir par croire que ces personnes ont un don et qu’elles ont toujours su dessiner.

On a naturellement tendance à se comparer et quand on se compare à ce genre de résultats … il y a de quoi être découragé. Ça peut alors renforcer cette impression que d’un côté il y a ceux qui savent dessiner, et de l’autre ce qui ne savent pas … dont on fait partie.

Une vision négative de l’échec

L’autre chose est qu’en France on ne valorise absolument pas l’échec, c’est plutôt mal vu et souvent très mal vécu. On oublie que tout apprentissage demande des essais, des erreurs, du travail et des échecs. C’est la seule manière de progresser. 

La meilleure manière de ne pas rater … c’est de ne pas essayer … mais c’est aussi la meilleure manière de ne jamais réussir.

Le dessin ne fait pas exception, c’est un apprentissage et on ne peut pas avoir des résultats incroyables dès que l’on commence. D’autres cultures comme la culture anglo-saxonnes valorisent bien plus les échecs (on parle de la « culture de l’échec« 1). Les diplômes ne sont par exemple pas aussi importants, on met bien plus en avant les expériences et les échecs dans le sens où ils nous ont permis d’apprendre des choses.

L’idée que le dessin est un don est alors naturelle : si l’on ne prend pas en compte que l’on apprend de ses échecs, la seule explication est que les personnes douées n’ont jamais connu d’échecs et ont donc toujours été douées. 

Chiffre "404" en lego

Oups, erreur 404.
Pas de panique, les échecs ont du bon, c’est comme ça qu’on apprend
😉

Colmater le tout avec le biais de confirmation

A ce stade, on a déjà de bonnes raisons de croire que le dessin est un don. Un biais cognitif va venir renforcer tout ça : le biais de confirmation.

En fait, on se dirige et on ne retient naturellement que les informations qui confirment ce que l’on pense déjà2.

Appliqué au dessin voilà ce que ça donne.
Prenons une personne qui pense déjà que le dessin est un don, réservé à certaines personnes (dont bien-sûr elle ne fait pas partie). Cette personne essaye de dessiner, mais c’est compliqué, elle n’y arrive pas puisqu’elle n’a jamais appris à le faire. Elle se compare ensuite à ce qu’elle peut voir un peu partout et tout ça confirme ce qu’elle se dit : « le dessin, ce n’est pas pour moi ». 

Tout ça en oubliant complètement que le dessin est une compétence qui s’apprend et se travaille.

Le dernier point que l’on va voir tout de suite est que le fait de dessiner est un peu mystérieux. On voit le résultat, la ligne d’arrivée, mais personne ne nous dit comment y arriver.

Des compétences dont personne ne parle

Comme il n’y a pas d’itinéraire pour arriver à destination, la seule explication est que les artistes ont toujours su dessiner, c’est forcément quelque chose de naturel et spontané. Ils sont directement passés du point A au point B où ils sont actuellement.

Des compétences dont personne ne parle : la boîte noire du dessin

Pendant des années et des années j’ai vu le dessin comme quelque chose d’un peu mystérieux, de vaguement magique, avec des personnes qui seraient naturellement douées et d’autres qui ne peuvent tout simplement pas dessiner.

Et absolument tout renforce cette impression

Dans la scolarité, les enseignants qui nous initient à l’art (en tout cas ça été mon cas) donnent un sujet et nous disent « voilà, faites un dessin ». Résultat, il y a l’artiste ou les quelques artistes de la classe qui font des dessins magnifiques et les autres. Et on nous note sur le résultat. 

Les personnes douées plafonnent avec des 17, 18 et les autres se débattent pour s’en sortir avec la moyenne … Il ne faut pas faire de généralités trop vite, mais j’ai l’impression que c’est souvent le cas. Les enseignants n’ont simplement pas la place d’enseigner le dessin avec une heure de cours par semaine. 

Les artistes eux-mêmes, quand on leur demande, ont du mal à expliquer comment il font et, s’ils ne sont pas enseignants, ils ne vont d’ailleurs pas le faire.

Et ce n’est pas volontaire. Bien souvent, quand on est expert d’un domaine, on fait quelque chose sans vraiment savoir comment on fait.

C’est très dur de décomposer ce qui nous permet d’atteindre un résultat et c’est donc impossible de l’expliquer. Pour le comprendre, on pourrait reprendre le petit schéma ci-dessous qui explique les 4 étapes de la compétence3.

Schéma des 4 étapes de la compétence

L’acquisition d’un compétence passe par 4 étapes successives (d’après Martin M. Broadwell)

Au dernier stade, ce qu’on fait est tellement naturel que l’on ne sait même pas comment on le fait. C’est bien souvent le cas des artistes expérimentés pour le dessin.

Les artistes ne sont pas des enseignants et ça demande un effort de décomposer une compétence qui est acquise et qui est devenue naturelle. C’est très dur pour eux de l’expliquer.

Vieux coffre noir ouvert avec de la lumière qui en sort

La boîte noire du dessin, allons voir ce qu’il y a dedans !

Les compétences du dessin

Tout à changé il y a quelques années quand j’ai acheté mon premier livre sur l’apprentissage du dessin, « le dessin pour les nuls »4. D’un coup, on me dit que le dessin n’est pas un don du ciel mais bien une compétence qui se travaille, avec une méthode qui décortique les sous-compétences à maîtriser, comment faire et quels exercices pratiquer.

C’est à ce moment que je suis mis plus sérieusement à cette pratique.

Pour résumer nous avons vu que souvent, la seule chose que l’on voit un peu partout sont des dessins magnifiques, finis et travaillés. On a alors aucune explication sur la démarche, on ne voit pas les coulisses. La compétence du dessin semble alors un peu mystérieuse et forcément innée. Tout renforce cette impression : les cours de dessins où la seule instruction est « dessine », les artistes qui n’expliquent pas comment ils font (car ils en sont bien incapables), … 

Quand on s’essaye à cette discipline, les résultats sont bien loin de ce qu’on peut voir ailleurs … ce qui ne fait que confirmer et renforcer l’idée que le dessin n’est pas pour nous mais est réservé à d’autres.

Pour finir sur cette partie qui décortique les origines de cette idée, je vous propose d’aller un petit peu plus loin et de voir tout de suite d’où vient le talent.

Aux origines du talent

Exemple de génies dans leur domaine

Pour relativiser un peu tout ça je voudrais vous donner 2 exemples de personnes largement reconnues dans leur domaine pour leurs réalisations. Elles sont passées par de nombreux échecs et essais.

Thomas Edison : l’échec n’existe pas

Le premier dont je voudrais vous dire un petit mot est Thomas Edison.
L’inventeur de l’ampoule électrique était d’une persévérance à toute épreuve. Il croyait fermement à la méthode d’essais erreurs et a pu mettre au point une ampoule qui fonctionne après des centaines d’essais et des années d’expérimentation.

Quand on lui parlait de tous ces essais qui n’ont rien donnés, sous entendu qu’il avait échoué de nombreuse fois, il répondait :

« Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10.000 solutions  qui ne fonctionnent pas.« 

Vincent Van Gogh

Dans le domaine de l’art, un très bon exemple est Van Gogh.

Il s’est mis à l’art tardivement et à peint ses plus de 2 000 toiles essentiellement dans les 10 dernières années de sa vie. 

Il est aujourd’hui largement reconnu mais a eu bien des difficultés dans sa progression, comme il le dit dans une lettre à son frère Théo :

« […] à l’époque, quand tu me parlais de devenir peintre, je trouvais l’idée très saugrenue et ne voulais pas en entendre parler. Ce qui m’a fait changer d’avis fut la lecture d’un livre très clair sur la perspective, le Guide de l’ABC du dessin de Cassange et, une semaine plus tard, je dessinais l’intérieur d’une cuisine avec son poêle, ses chaises, sa table et ses fenêtres – à leur place et sur leurs pieds – là où avant il me semblait que donner de la profondeur et des perspectives correctes à un dessin n’était que sorcellerie ou pure chance.« 
Lettre n°214, 2 avril 1882, édition en ligne des lettres de van Gogh, https://vangoghletters.org/vg/, Musée Van Gogh, Amsterdam.
Vu dans « Dessiner grâce au cerveau droit » de Betty Edwards.

Il était connu pour son travail acharné et pour sa capacité à peindre des heures d’affilée sans pauses.

Dans ces deux exemples, on voit que le résultat atteint est le fruit de nombreux essais, et d’un apprentissage progressif

Une théorie lie directement 2 notions que l’on voit bien ici : la compétence et la pratique. C’est la « théorie des 10 000 heures ».

Autoportrait de Vincent Van Gogh

Autoportrait de Vincent Van Gogh

Ampoule à filament ancienne

Ampoule rétro sur le principe de celle d’Edison

Compétence et pratique

Le lien entre compétence et pratique à été mis en avant par Malcolm Gladwell dans Tous winners. Comprendre les logiques du succès” 5. Dans ce livre, il popularise et étend la « Théorie des 10 000 heures ». Selon cette théorie, il faudrait pratiquer une discipline pendant au moins 10 000 heures pour y exceller.

C’est bien sûr un peu caricatural, ça dépendra de chacun et de la manière de pratiquer. L’avantage de cette théorie est qu’elle met directement en lien la compétence avec la pratique : pour être bon dans n’importe quel domaine, il faut pratiquer. 

Autrement dit,  la compétence vient de la pratique.

Les personnes particulièrement douées dans un domaine sont souvent des personnes passionnées.

Cette passion fait qu’ils ne comptent pas leurs heures. Ils ont une plus grande capacité de concentration et ils apprennent mieux et plus vite que la moyenne dans ce domaine. Rajoutez à ça le plaisir et le sens qu’ils trouvent dans cette activité et vous obtenez des progrès fulgurants 🙂. 

C’est une petite réflexion personnelle qui s’est vérifiée pour toutes les personnes douées que je connaisse. Derrière ces talents il y a souvent une passion et des heures et des heures de travail

J’espère ne pas vous avoir perdu en cours de route avec cette partie théorique 😉.

 Je vous propose d’entrer dans le concret avec la prochaine partie : comment faire en pratique pour dépasser cette idée reçue et commencer à dessiner.

Comment dépasser cette idée et progresser

Démystifier le dessin en identifiant les compétences de base à acquérir

La première chose à faire est de démystifier le dessin en regardant les compétences qui sont mobilisées et qui doivent être travaillées pour arriver à un résultat qui nous plaise.

On dit parfois que l’on « dessine avec les yeux », et c’est vrai que le dessin est avant tout un exercice d’observation : pour bien dessiner, il faut bien observer

On retrouve ici des compétences comme le dessin de contours (voir les contours et les dessiner), les lignes, les proportions et les angles.

Une fois ces compétences bien acquises, on peut aller un peu plus loin, en s’attaquant aux valeurs, aux ombres et aux lumières, pour donner du volume. 

Viennent ensuite les textures, pour représenter la peau et les poils par exemple4

Pour en savoir plus sur ces différentes compétences de base, vous pouvez vous rendre sur cet article.

Un très bon livre pour débuter est « Le dessin pour les nuls »4, vous y trouverez des conseils et des exercices pour progresser pas à pas.

Un autre aspect est le plaisir

C’est parfois un peu fastidieux d’acquérir les bases, les exercices proposés n’étant pas toujours très sexy. Essayez donc toujours de voir comment ils peuvent vous aider à vous améliorer et à faire au final de meilleurs dessins. Ça devrait vous aider à pratiquer plus régulièrement et à faire des exercices qui ne sont pas toujours très fun. Un bon exemple d’un exercice hyper efficace mais pas très fun est celui proposé à la fin de cet article  sur le dessin de contours.

Une fois ces compétences bien identifiées, la clef va être la pratique régulière comme nous l’avons vu plus haut.

Schéma des compétences de base du dessin

Quelques compétences de base du dessin

Une pratique régulière et un bon état d’esprit

Pratique régulière

Pour progresser, il va bien falloir avoir en tête que le dessin est un chemin sur lequel on avance, qu’il y aura des difficultés et des étapes à franchir. Les étapes correspondent par exemple aux compétences de base à acquérir, ou à la maîtrise d’une technique en particulier (l’aquarelle par exemple).

On est en général de très mauvais juges de notre propre progression et on oublie facilement d’où on est parti. 

Ça vaut donc le coup de se retourner de temps en temps pour voir tout le chemin parcouru. Pour ça, pensez bien à garder vos dessins, peut-être pas tous, mais une bonne partie, et datez-les.

La compétence vient de la pratique, oui, mais ce sera bien plus efficace si vous pratiquez de manière réfléchie. Le dessin au kilomètre n’est pas très efficace. 

Au lieu de ça, après chaque dessin, prenez le temps de le regarder objectivement, et avec bienveillance, et de voir ce que vous pourriez améliorer. L’idéal ensuite et de refaire le même dessin en étant attentifs à corriger ce que vous avez remarqué juste avant.

Cette approche vous permettra de savoir quels points spécifiques travailler et vous fera progresser bien plus vite.

Un randonneur en montagne sur un chemin

Le dessin est un chemin à parcourir,
Profitez-en pour vous faire plaisir et admirer le paysage
😉

Le bon état d’esprit

Avec un bon état d’esprit en plus des précédents conseils vous devriez avoir de bonnes clefs pour démarrer et pratiquer régulièrement en vous faisant plaisir.

Essayez de ne pas être trop obsédé par le résultat. Je sais, ce n’est pas facile et les dessins qu’on fait sont parfois frustrants. 

Gardez donc en tête de pratiquer pour vous améliorer, pour apprendre à observer, à découvrir, à apprendre des choses sur ce que vous dessinez6. Chaque dessin réalisé est un pas de plus vers de meilleurs dessins.

Pensez à l’ampoule d’Edison : pour lui, chaque échec était considéré comme une opportunité d’apprentissage pour améliorer le design et la performance de son ampoule.

Pour en savoir plus sur comment aborder la pratique du dessin pour ne pas abandonner, vous pouvez vous rendre sur cet article

Avec tout ça, j’espère vous avoir convaincu que :

  • Le dessin n’est pas un don inné
  • C’est une compétence qui se travaille et vous en êtes tout autant capable que n’importe qui d’autre.
  • Vous pouvez commencer à dessiner dès maintenant, en commençant par les bases pour petit à petit progresser vers des dessins de plus en plus aboutis.

Oui, mais vous allez peut-être me demander : par où commencer ? Quels exercices faire ? Comment organiser ma progression ? Quel matériel choisir ? Et comment faire si je n’ai pas le temps de dessiner ?

Vous avez beaucoup de questions ! Et c’est très bien ! 🙂

  • Si vous n’avez pas le temps de dessiner, rendez-vous sur cet article
  • Pour une idée d’exercice, vous pouvez commencer par celui présent à la fin de cet article
  • Pour retrouver les notions de bases indispensables, c’est par ici
  • Pour tous les autres sujets (matériel, s’organiser pour progresser, exercices à faire, …), des articles sont en cours de rédaction et arriveront prochainement sur le blog. Je les mettrait ici dès qu’ils seront prêt 😉.

Conclusion

Merci pour votre lecture jusqu’ici ! Il y avait beaucoup d’informations dans cet article. 

Je vous ai donc préparé un petit résumé de tout ça pour que tout ça reste bien frais et clair 🙂

Nous avons d’abord décortiqué ensemble ce qui peut expliquer cette idée que le dessin serait un don réservé à quelques chanceux. 

Le fait qu’on voit de superbes dessins partout, l’absence d’explication sur comment les artistes arrivent à ces résultats ou encore le biais de confirmation et la tendance à se comparer à ces résultats incroyables sont quelques idées que nous avons vu.

Le dessin est une compétence et comme toute compétence elle demande à être pratiquée pour être acquise, c’est notamment ce que nous dit la théorie des 10 000 heures.

Nous avons enfin vu comment dépasser cette idée reçue et commencer concrètement à dessiner. Pour ça, il faut bien identifier le chemin à parcourir et les compétences à travailler. Vient ensuite la pratique régulière qui doit être nourrie par le plaisir et des résultats concrets. Cela vous assurera de rester motivé.

Une approche méthodique, de bons exercices et des feedbacks bienveillants sur vos propres dessins vous seront précieux. Pour cette pratique, un bon état d’esprit vous assurera de ne pas vous décourager : vous pratiquez pour vous améliorer, pour apprendre à mieux observer et pour découvrir des choses sur vos sujets de dessins.

J’espère que cet article vous a plu ! 🙂

N’hésitez pas à me faire un retour en commentaire ! J’y répondrais avec plaisir ! En espérant que cet article vous ai aidé à surmonter ce premier obstacle qui peut malheureusement décourager de se mettre à cette superbe activité qu’est le dessin.

Alors, bons dessins et à très vite !

Ressources

(1) La culture de l’échec : France versus Etats-Unis. https://solutions.lesechos.fr/business-trip/c/la-culture-de-lechec-france-versus-etats-unis-13449/

(2) MG #5 Votre Cerveau Vous Biaise – Fabien Olicard, Avec Simon Astier; 2020. https://www.youtube.com/watch?v=xwsh_uuXsPA 

(3) Les quatre étapes de la compétence. Wikipédia; 2023. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_quatre_%C3%A9tapes_de_la_comp%C3%A9tence

(4) Le dessin pour les Nuls, poche, 2e éd : Hoddinott, Brenda.

(5) Gladwell, M. Tous winners. Comprendre les logiques du succès; Flammarion, 2018.

(6) Laws, J. M. Laws Guide to Nature Drawing and Journaling; Heyday Books: Berkeley, California, 2016.

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