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Où et comment observer la Sittelle torchepot ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’hiver est un très bon moment pour observer les oiseaux. Que ce soit à la mangeoire (quelques conseils pratiques pour que ce soit bénéfique aux oiseaux juste ici) ou dans la nature, dans les arbres sans feuilles, s’intéresser aux oiseaux à cette période est une bonne idée. C’est aussi le bon moment pour se pencher sur les chants d’oiseaux et être au taquet au printemps 🙂. La Sittelle torchepot est active toute l’année, et reste très active en hiver. On peut l’observer dans les bois, parcs, et grands arbres en ville. Son truc a elle c’est les arbres matures et les vieux troncs et pour une bonne raison : elle y fait son nid et y trouve de la nourriture. C’est une grande acrobate : elle peut grimper le long des troncs en montant … et en descendant, la tête la première (c’est le seul oiseau à faire ça en France) ! Son petit nom de « torchepot » viens de son habitude de nicher dans des cavités abandonnées faites par des pics par exemple, et de rétrécir l’entrée à l’aide de boulettes de boue, pour empêcher les prédateurs de rentrer. Son cri me fait penser à un pistolet laser de Star wars (ou une mitraillette laser) personnellement (chacun ses références ^^). Pour vous donner une idée, rendez-vous à 9s et 30s de cette vidéo 😉.Dessiner la Sittelle
Une petite Sittelle en 7 étapes (source de l’image Pixabay)
Comme d’habitude, je te propose de procéder en 2 grandes étapes :
- Fixer les formes et les proportions à l’aide de traits de construction (étapes 1 à 6),
- Faire le dessin plus précis en s’appuyant sur ces traits (étape 7)
Les traits de construction sont des traits légers, rapides, et faciles à corriger. Ils permettent de bloquer les formes et les proportions avant de rentrer dans les détails. Ils reposent sur le fait que c’est très compliqué de se concentrer sur le détails des différentes parties tout en gardant une vue d’ensemble pour bien respecter les proportions. En permettant de séparer les 2 étapes, ils rendent le dessin beaucoup plus facile ! Dans ce pas à pas, les étapes 1 à 6 doivent être faites avec des traits discrets, pour ne pas se voir dans le dessin final, ou pour être atténuées facilement. Les traits sont marqués dans l’exemple pour rester bien visibles. Voici les étapes pour ce dessin. Cette approche peut être utilisée pour tous les oiseaux, quelle que soit leur position 🙂
1. Commence par observer et dessiner l’angle entre le haut de la tête et le dos pour le représenter. Ce premier trait aide à fixer rapidement la posture et la position de la tête par rapport au corps.
- 2. Trace un cercle pour indiquer l’emplacement et la taille approximative de la tête. Trace ensuite un trait pour indiquer l’emplacement et la longueur du bec. Ce trait peut revenir un peu dans le cercle de la tête, il nous aidera à placer l’œil.
- 3. En partant du bec, trace la partie inférieure de la tête et le début du corps, environ jusqu’à la poitrine. Ces 2 traits permettent de placer la tête et le corps plus facilement en respectant bien la posture.
- 4. Utilise ensuite un ovale pour représenter le corps. Pour avoir la bonne longueur, tu peux faire une petite mesure rapide : combien de fois la tête mesure le corps ? Mesure à l’aide de ton crayon sur ton modèle, et reporte sur ton dessin 🙂. Tu peux utiliser un simple trait pour indiquer l’emplacement et la longueur de la queue.
- 5. On ne s’occupe toujours pas des détails à cette étape. Tu peux ajuster les angles si besoin. Pour ça, tu peux t’aider des « espaces négatifs » : il s’agit des formes à l’extérieur des contours externes de l’oiseau (hachurés ici). Les observer et les représenter plutôt que de représenter ton sujet te permettra d’être bien plus précis 😉. Précise alors les contours. Enfin, place l’aile avec 2 traits : commence par le bords inférieur en repérant où démarre le trait droit sur le corps et où il se termine (bout de l’aile). Trace ensuite le bords qui forme le contours de l’oiseau.
- 6. Place 2 traits pour indiquer l’emplacement et la longueur des pattes. Tu peux t’aider des espaces négatifs pour les placer et d’essayer d’équilibrer notre Sittelle. À ce stade, l’essentiel et les plus important du dessin est fait (placer correctement les différentes parties et leur proportions), il n’y a plus qu’à rentrer dans le détail 🙂.
- 7. Vérifie une dernière fois les proportions et ajuste les traits si besoin. Atténue-les ensuite un peu s’ils sont trop visibles, à l’aide d’une gomme classique, ou d’une gomme «mie de pain». Observe bien ton oiseau pour faire le dessin en t’appuyant sur les traits que l’on a tracés. Vas y pas à pas : d’abord les contours externes, le bec, les pattes, l’aile, l’œil, avant d’ajouter les détails. A ce stade, c’est surtout une affaire d’observation. Avec un peu de pratique, ça devient de plus en plus simple. Tu peux aussi t’aider de cet exercice qui est très efficace 🙂.
Comme on l’a vu dans cet article, tu peux jouer sur l’épaisseur des traits pour donner l’impression que les éléments de l’oiseau sont plus ou moins proches : la patte qui est à l’arrière est faite avec un trait bien plus discret que celle qui est à l’avant ici par exemple. Le contours de l’aile est repassé aussi pour bien montrer qu’elle passe par-dessus le corps. Et voilà, une belle petite Sittelle 🙂. Pour retrouver les autres minis-tutos, c’est par ici.
Bons dessins et à très vite !
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