“Dessiner les oiseaux vous ouvre à la beauté du monde” – John Muir Laws, The Laws Guide to Drawing Birds
Cette phrase résume bien l’approche qu’a John Muir Laws du dessin. Naturaliste de terrain, il ne cherche pas le dessin esthétique à tout prix mais plutôt à représenter la réalité de ce qui est observé. Pour lui, l’objectif du dessin est plutôt d’apprendre à observer, s’émerveiller, cultiver sa curiosité et apprendre de la nature.
C’est cette approche que l’on retrouve dans ses livres et que l’on retrouve donc dans “The Laws Guide to Drawing Birds”.
Les oiseaux y sont décrits dans tous leurs aspects, avec l’idée que pour bien les dessiner, il est avant tout essentiel de les comprendre (anatomie, plumage, etc).
Dessiner les oiseaux est un vrai plaisir mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile : ils bougent beaucoup, sautent de branches en branches et peuvent partir d’un coup d’ailes.
Pour ça, l’approche de l’auteur est vraiment intéressante pour capturer l’essentiel d’un oiseau rapidement, sa posture, ses caractéristiques, avant de rentrer dans le détail.
Cet article est en deux parties. Pour vous donner une meilleur idée du contenu du livre, je vous ai indiqué son sommaire à la fin de cet article.
Quelques précisions sur ce résumé
Le livre contient de nombreux schémas (anatomie des oiseaux, différents types de plumes du corps, des ailes etc) que je n’ai pas repris dans ce résumé. Le but est que vous ayez les principales idées du livre sans tout vous dévoiler 😉.
J’ai fait de mon mieux pour que les explications de la méthode de l’auteur soient le plus claire possible. Sans schémas ce n’est malgré tout pas forcément facile de visualiser la méthode proposée, vous trouverez donc à la fin de cet article quelques ressources proposées par l’auteur dans lesquelles il explique son approche en vidéo.
Partie 1 – Les bases pour dessiner les oiseaux
Pourquoi dessiner les oiseaux ?
Pour l’auteur, dessiner les oiseaux permet de :
- Améliorer ses compétences en dessin
- Apprendre à observer et identifier ce que l’on voit
- Être plus attentif au monde qui nous entoure et faire des découvertes
- Apprendre à voir des subtilités dans ce qui nous est familier en regardant encore et encore
- Se souvenir de manière vive de ce qu’on a vu
- Renforcer cette capacité à voir un oiseau de manière globale d’un oiseau ce qui permet de l’identifier dans des conditions d’observations difficiles (c’est le “jizz” des ornithologues)
- Dessiner pour contribuer à la conservation et la protection de la nature en se rapprochant de communautés de personnes travaillant pour l’éducation à l’environnement, la connaissance et la protection de la nature.
Son approche est de fonctionner par étapes : d’abord indiquer la posture, les proportions et les angles, qui sont les points les plus importants pour reconnaître un oiseau. Les détails viennent ensuite : groupes de plumes, zones sombres et zones claires (les “valeurs”), couleurs, détails du plumage.
En pratique, pour progresser en dessin il est nécessaire de dessiner régulièrement. Le dessin est une compétence qui n’est pas innée mais qui s’apprend.
Comment rester motivé et progresser
Pour prendre du plaisir à dessiner et persévérer dans votre pratique sans vous décourager, l’auteur conseille de ne pas faire de la réalisation de beaux dessins un objectif. Au lieu de ça, dessinez pour apprendre à observer plus attentivement le monde autour de vous, pour apprendre de vos observations et pour vous souvenir de ce que vous avez vu. Avec ces objectifs en tête, chaque dessin devrait être un succès motivant pour poursuivre votre pratique.
Les étapes pour dessiner un oiseau
- La posture
- Les proportions et la position de la tête
- Les angles
La posture est caractéristique d’une espèce, elle changera si l’oiseau est observé de côté, de face ou de 3/4. Une simple ligne permet d’indiquer l’orientation du corps de l’oiseau.
Les proportions et la position de la tête sont indiquées en traits légers : un rond pour la tête et un ovale pour le corps. Un petit oiseau aura proportionnellement une grosse tête par rapport à son corps.
Les mésanges sont mignones mais ont souvent la grosse tête … (Mésange noire,
Federico Maderno, Pixabay)
Une histoire de taille
On a souvent tendance à donner une taille plus importante aux parties de l’oiseau qui attirent notre regard : tête, pieds, bec des rapaces, …
C’est quelque chose à avoir en tête au moment de vérifier les proportions de son dessin.
Les angles sont très importants pour faire un dessin réaliste. Si on en reste a mettre un rond et un ovale bout à bout, le risque est de faire ce que l’auteur appelle un “oiseau bonhomme de neige” … beaucoup trop rond. Soyez donc attentif aux angles. Celui entre la tête et le corps est par exemple très important (des deux côtés de l’oiseau).
Une fois ce premier tracé réalisé et les proportions vérifiées, la deuxième étape est d’ajouter les détails. Pour les dessiner correctement et facilement, rien de tel que d’en apprendre un peu plus sur l’anatomie des oiseaux.
Partie 2 – Maîtriser l’anatomie des oiseaux
Dans cette partie, John Muir Laws détaille l’anatomie des oiseaux, du bout du bec au bout de la queue !
Les oiseaux ne sont pas toujours faciles à observer : ils ont souvent la bougeotte et sont la plupart du temps observés de loin. Pour dessiner les détails le mieux est d’avoir une bonne compréhension de l’anatomie. Pour les plumes par exemple, avoir en tête les différents types de plumes du corps et des ailes et comprendre comment elles se superposent vous aidera beaucoup à les dessiner.
En comprenant l’anatomie d’un oiseau vous pourrez mieux l’observer. Vous saurez où regarder et quoi chercher. Vous verrez des détails importants que vous n’auriez peut-être pas remarqué autrement. Voir ces détails est le premier pas pour pouvoir les dessiner.
Comprendre la forme d’un oiseau vous permettra de le dessiner même s’il bouge et change de position (ce qui arrive quand même souvent). Vous pourrez faire un dessin correct plus facilement et simplifier les détails si besoin pour ne montrer que l’essentiel.
Roitelet huppé aka « Petit oiseau qui a la bougeotte » (TheOtherKev, Pixabay)
La tête des oiseaux
Le bec et les yeux
Le bec des passereaux est placé environ au milieu de la tête (ce n’est pas le cas pour les canards par exemple). Pour le placer correctement et indiquer sa taille, vous pouvez tracer une simple ligne, la ligne “bec-oeil”.
L’œil se place juste au-dessus de cette ligne. Évaluez la distance entre l’avant de la tête et l’œil pour le placer au bon endroit (la distance avec l’arrière de la tête peut changer lorsque l’oiseau bouge la tête ou le cou).
Lorsqu’un oiseau bouge la tête, la taille du bec a l’air de changer : si vous voyez un oiseau de côté et qu’il tourne la tête vers vous, vous aurez l’impression que son bec raccourci alors que sa tête devient plus anguleuse.
Si l’oiseau se met à regarder vers le haut ou vers le bas, les choses se compliquent encore et le bec peut devenir assez difficile à placer et à orienter !
Pour vous aider, vous pouvez tracer deux lignes qui se croisent et indiquent l’emplacement de la base du bec. Elles s’enroulent autour de la tête et passent par son milieu : la première est verticale et la seconde est horizontale.
Une fois le bec et l’œil correctement placés, on peut ajouter les détails du plumage. Ceux de la tête d’abord, puis du reste du corps.
Les plumes de la tête
Les passereaux ont tous les mêmes groupes de plumes. Les plumes de ces groupes sont parfois de la même couleur, et parfois de couleurs différentes (ce qui est bien pratique pour les repérer !). Même si un oiseau est d’une couleur uniforme, ces groupes de plumes sont bien présents et peuvent souvent se voir sur une photo de bonne qualité : la longueur des plumes est différente, elles ne poussent pas dans la même direction, …
On voit bien les différents groupes de plumes sur ce Bruant (Bruant des roseaux , TheOtherKev – Pixabay)
Même si c’est discret, on distingue les différents groupes de plumes qui sont présents que chez le Bruant à gauche (Rougequeue noir, Almavanta – Pixabay)
Ce sont de petits détails qui peuvent faire toute la différence dans vos dessins : si par exemple vous placez les ombres en fonction de ces types de plumes votre dessin sera plus réaliste.
Autre avantage, si vous connaissez ces différents groupes de plumes, vous saurez analyser, comprendre et mémoriser un plumage beaucoup plus facilement et rapidement la prochaine fois que vous verrez un oiseau. C’est bien pratique pour pouvoir ensuite le dessiner (c’est encore plus vrai sur le terrain, on en reparle dans la deuxième partie de l’article 😉).
Au niveau de la tête, voici quelques zones à chercher : malaire, gorge, parotique, plumes du contour de l’œil, lores, sourcil, calotte.
Pour ne pas trop en dévoiler et pour des questions de droits je ne joins pas ici les schémas du livre. Vous pouvez retrouver certaines de ces zones dans cet article et dans cette vidéo réalisée par l’auteur (la traduction des sous-titres en français est possible dans les réglages).
La même approche vous aidera à dessiner les plumes du corps et les détails des ailes.
Les plumes du corps
Les plumes du corps sont alignées en rangées symétriques et celles d’un même groupe de plumes pointent dans la même direction. La partie avant (ventre, poitrine) et la partie arrière (dos) de l’oiseau ont souvent des marques et ne sont pas colorées de manière uniforme. La poitrine peut se différencier du ventre. Le dos est composé de 4 zones distinctes qui ont rarement les mêmes couleurs ou marques. On retrouve, d’avant en arrière : le manteau, les scapulaires, le croupion et les plumes de couverture de la queue.
Pour garder la symétrie de l’oiseau, vous pouvez tracer une ligne qui passe au milieu de la tête puis au milieu du ventre ou du dos en fonction de la position de l’oiseau. En vue de 3/4, cette ligne passe près du bord le plus éloigné de l’observateur et les marques au-delà de cette ligne seront raccourcies.
Le bord gauche de la tâche sur la poitrine remonte brusquement à partir du
milieu de l’oiseau (Bergeronette grise, Artur Pawlak – Pixabay)
Les plumes des ailes
Les ailes sont également composées de différents groupes de plumes.
Connaître ces groupes vous aidera à dessiner les ailes rapidement, facilement et à les simplifier en suggérant les détails (très utile pour le terrain).
Ces différents groupes sont : les rémiges secondaires, les rémiges primaires, les scapulaires, les grandes couvertures secondaires, les moyennes couvertures secondaires, l’alula, les couvertures primaires, les petites couvertures secondaires (ce dernier groupe est souvent peu visible).
Une aile a une structure comparable à un bras humain : la partie la plus éloignée du corps de l’oiseau correspond aux os de la main et des doigts qui sont fusionnés entre eux (seul le pouce reste libre), l’ensemble est plus ou moins allongé en fonction des espèces. Les rémiges primaires s’attachent dessus. On retrouve ensuite l’avant bras, sur lequel s’attachent les rémiges secondaires, puis le bras, caché dans le plumage de l’oiseau.
Schéma d’une aile (L. Shyamal – Wikimedia)
Pour dessiner une aile en détail, commencez par dessiner les limites entre les différents groupes de plumes. Pour chaque groupe de plumes, tracez ensuite les plumes une à une en représentant bien la manière dont elles se superposent (en commençant par la plumes du dessus ce sera plus facile).
L’aile pliée, les rémiges primaires dépassent plus ou moins des secondaires en fonction des espèces : cette longueur qui dépasse est très importante, c’est un critère qui permet de différencier les espèces. Pour un dessin correct il faudra être attentif à la respecter.
Chez des oiseaux au vol battu rapide comme les hirondelles, les primaires seront très longues et les secondaires courtes. Chez des oiseaux qui planent beaucoup, comme les buses par exemple, les secondaires seront souvent plus longues.
Quels détails indiquer dans votre dessin ?
L’approche de l’auteur est de ne dessiner que ce qui est observé et de le représenter comme on l’observe. Un détail non observé n’a pas besoin d’être dessiné. Attention donc à ce que votre connaissance de l’oiseau et de comment il “devrait” être n’influence pas votre observation et votre dessin. La perception de la couleur d’un oiseau peut par exemple changer avec la lumière du moment, certains détails ne seront pas visibles avec la distance etc. Pour les ailes, les détails sont justement souvent difficiles à voir sur le terrain. Vous pouvez les suggérer en indiquant les principaux groupes de plumes par quelques lignes sans dessiner les plumes une à une.
Iridescence
Lumière et couleurs des plumes sont deux choses très liées et c’est encore plus vraies pour certaines espèces : leur plumes prennent des couleurs vives et brillantes au soleil alors qu’elles apparaissent noir à l’ombre. C’est l’iridescence. Ce phénomène dû à la structure microscopique des plumes peut être représenté dans un dessin.
Un Etourneau noir à l’ombre devient mulicolore au soleil !
(Etourneau sansonnet, Garten-gg – Pixabay)
Pour ça, une manière de faire est de poser la couleur la plus brillante en premier. Une fois sèche (si vous utilisez de l’aquarelle), ajoutez par-dessus une couche plus sombre en laissant des zones non recouvertes. Les couleurs sombres seront à côté des couleurs brillantes ce qui donnera cet effet “iridescent”.
Les pattes
Faisons maintenant un petit tour du côté des pattes. Pour les positionner simplement et rapidement de simples traits légers suffisent.
Au repos, les pattes des oiseaux sont positionnées sous le centre de gravité de l’oiseau. La plupart des oiseaux ont à leurs pattes 3 doigts orientés vers l’avant et un vers l’arrière.
Chaque doigt est composé d’un nombre d’os et donc d’articulation différent, ce qui leur permet de s’enrouler plus ou moins autour d’une branche : de pas du tout pour le doigt orienté vers l’arrière – composé d’un seul os – à beaucoup pour le doigt le plus articulé.
On retrouve donc pour les doigts orientés vers l’avant : 4 os pour le plus extérieur, 3 pour celui du milieu, 2 pour l’intérieur.
Pour dessiner correctement une patte, le plus important est de prendre en compte que le doigt orienté vers l’arrière ne peut pas s’enrouler autour d’une branche comme il n’est composé que d’un seul os : il est forcément droit. L’ongle est par contre mobile et peut s’enrouler.
Les pattes n’ont pas besoin d’être très détaillées, ici l’important est d’avoir le même niveau de détail pour les pattes que pour le reste de l’oiseau. Si les pattes sont plus détaillées que le corps par exemple, l’attention sera attirée par les pattes au détriment du reste de l’oiseau.
Avoir ces détails en tête devrait beaucoup vous aider à dessiner les oiseaux. Pour certains groupes d’oiseaux, qui restent assez communs, le plumage, les proportions ou l’anatomie sont un peu différents. John Muir Laws détails dans la prochaine partie les principaux groupes d’oiseaux qui se différencient des passereaux.
Partie 3 – Détails et conseils pour les oiseaux les plus communs
Certains oiseaux ont des caractéristiques différentes (bec, plumage, tête, …) qui méritent de s’y attarder. Dans cette partie, l’auteur parle de 3 groupes d’oiseaux : les rapaces, les oiseaux d’eau et les échassiers. Mieux les comprendre vous permettra de les dessiner bien plus facilement.
Les rapaces
Ils ont des caractéristiques bien à eux : un bec fort, une crête au-dessus de l’œil et un plumage et des proportions particulières.
Les yeux sont placés en avant de la tête qui est souvent anguleuse. Comme pour les passereaux, les petits rapaces ont une grosse tête proportionnellement au corps.
Certaines plumes du corps se remarquent particulièrement; à l’avant, celles de la poitrine, qui forment un “patch”, et au dos, celles du manteau et des scapulaires.
Ces dernières sont très différentes des plumes du manteau qui sont voisines mais beaucoup plus petites.
A l’avant de l’oiseau, les plumes du ventre et des flancs sont aussi plus grandes que le reste des plumes.
Pas facile de dessiner les plumes une à une. Si vous entrez dans ce niveau de détail, l’important est surtout de bien montrer les différences de tailles entre les différentes plumes et la manière dont elles sont alignées et se superposent.
Dans ce cas, la première chose à faire pour dessiner le plumage d’un rapace sera de délimiter les groupes de plumes. Puis à l’intérieur de ces groupes, il faudra dessiner les plumes une à une en respectant les différences de taille.
Les scapulaires juste derrière la nuque sont beaucoup plus petites que les plumes du manteau voisines chez les rapaces (Buse variable, Dr. Georg Wietschorke – Pixabay
Les oiseaux d’eau
Chez les oiseaux d’eau (canards, grèbes, cygnes, …), les proportions sont très variables et très importantes : la taille et la forme de la tête, la taille du cou et la taille du corps varient beaucoup d’une espèce à l’autre.
La forme et la taille du bec changent aussi. Contrairement aux passereaux, le bec part de la base de la tête et remonte vers le front.
L’œil est au-dessus des joues qui sont assez rondes.
Le bec est assez petit chez ce canard (Canard siffleur, Mabel Amber – Pixabay
Pour la taille du bec, le Canard souchet n’a pas de concurrence ! (Andreas Trepte – Wikimedia)
La tête est rectangulaire et le bec est
moyen chez cette Nette rousse
(Daniel Hourtoulle – Pixabay)
Les oiseaux de rivage
Pour les oiseaux de rivage (les Chevaliers, Gravelots, Barges, …) les proportions sont également très importantes. La taille de l’œil, des jambes, de la tête et du bec varient beaucoup entre les espèces. Si les proportions de votre dessin ne sont pas correctes, votre oiseau pourrait bien ressembler à une autre espèce que celle que vous souhaitez dessiner.
Le bec peut être tout petit (Grand gravelot, Charles J. Sharp – Wikimedia)
Ou très grand (Chevalier arlequin, El Golli Mohamed – Wikimedia)
Pour dessiner les oiseaux d’eau et les oiseaux de rivages, soyez donc très attentifs aux proportions.
Vous pouvez vous aider des “espaces négatifs” pour représenter correctement la forme de l’oiseau (forme de l’arrière-plan entre la nuque et le corps par exemple). Ces espaces peuvent aussi vous aider à dessiner des formes assez compliquées comme le cou d’un héron par exemple.
Enfin, pour évaluer la taille du bec, vous pouvez la comparer à la largeur de la tête.
Les espaces négatifs
Plutôt que de vous concentrer sur l’oiseau que vous essayez de dessiner, qui est complexe et contient beaucoup de détails, vous pouvez vous concentrer sur la forme de l’arrière-plan que son corps dessine.
Par exemple, regardez la forme de l’arrière-plan à l’intersection de la nuque et du corps de l’oiseau (un triangle) ou au niveau de la limite entre queue et le corps. Ces angles sont particulièrement importants pour représenter correctement votre oiseau. Un arrière-plan uni (le ciel ou de l’eau) ne contient pas de détail et sa forme est bien plus facile à dessiner que celle de l’oiseau. En vous concentrant uniquement sur ces espaces négatifs, le sujet que vous souhaitez dessiner va se dégager tout seul.
Conclusion
Cette première partie était assez dense, avec beaucoup d’informations et de conseils, la deuxième partie sera plus légère 🙂
Nous verrons comment dessiner les oiseaux en vol, comment réaliser des croquis sur le terrain et quelques conseils sur les techniques de dessins. Je vous ferai aussi un retour sur ce livre et vous donnerez quelques ressources supplémentaires pour aller plus loin. Rendez-vous ici pour lire la suite.
LAWS, J. M. The Laws Guide to Drawing Birds; Heyday Books: Berkeley, California, 2015.
Ressources
Ces ressources sont du contenu réalisé par l’auteur et sont donc en anglais. Pour les vidéos, vous pouvez activer la traduction avec l’outil de traduction automatique :
Symbole de la roue (paramètres) > Sous-titres > Anglais > Roue > Sous-titres > Traduire automatiquement > Français.
- « The New Bird Drawing System » : Conférence donnée par John Muir Laws dans laquelle il explique sa nouvelle approche pour capturer rapidement la posture, les proportions et les angles d’un oiseau. La méthode de l’auteur a été revue depuis la sortie du livre, j’y reviens dans la deuxième partie de cette article.
- Drawing Brids: Heads, Wings & Feet : Conférence dans laquelle l’auteur revient en détail sur comment dessiner les détails de la tête, des ailes et des pattes.
- John Muir Laws • Nature Stewardship Through Science, Education, and Art : Site de l’auteur, de nombreuses ressources sur comment dessiner la nature.
Sommaire du livre
Partie 1 – Les bases pour dessiner les oiseaux
- La joie de dessiner les oiseaux
- Dessiner un oiseau en 6 étapes
- Posture, la première ligne
- Proportions
- Position de la tête
- Angles
- Tout suit la forme
- Etape par étape : Fauvette
- Etape par étape : Moineau
- Le bec des oiseaux chanteurs
- Mouvements de la tête
- Groupes de plumes vs marquage
- Etape par étape : Dessiner les détails de la tête
- Rotation de la tête
- Angles de la tête
- Plumes du corps
- Suggérer les plumes
- Plumes de la poitrine
- Pattern de la poitrine
- Plumes du dos
- Les ailes
- Déployez vos ailes
- Astuces pour les ailes
- Proportions des ailes
- Etape par étape : dessiner des ailes
- Point technique
- Suggérer les détails des ailes
- Forme de la queue et structure
- Bouger et raccourcir la queue
- L’os de la cuisse est relié au …
- Comment équilibrer votre oiseau
- Comprendre les pieds des oiseaux
- Simplifier les pieds des oiseaux
- La position des jambes et leur angle
- Détails des jambes
- Fenêtres de l’âme
- Iridescence
- Oiseaux de proie
- Anatomie des rapaces
- Les plumes du corps des rapaces
- Etape par étape : Faucon pèlerin à l’aquarelle
- Dessiner les oiseaux d’eau
- Les angles de la tête et la queue
- Détails pour les canards
- Tête des canards
- Les oiseaux d’eau en mouvement
- Etape par étape : Erismature rousse à l’aquarelle
- Travail sur les échassiers
- La tête des échassiers
- Etape par étape : étude de valeurs sur les oiseaux de rivage
- Aide pour les colibris
- Construisez un cadre pour les oiseaux en vol
- Inclinaison du cadre
- Un autre angle pour les ailes
- Astuces pour le bout des ailes
- Réaliser un modèle de vol en 3D
- Dessiner les petits oiseaux en vol
- Anatomie d’une aile : vue du dessous
- Etape par étape : corbeau en vol
- Allez dehors et dessinez
- Les croquis sur le terrain ne sont pas des dessins pour des guides d’identification
- Travailler sur le terrain
- Croquis de terrain zen
- Dessiner des oiseaux en mouvement
- Les oiseaux dans les habitats
- Les croquis de voyage
- Documenter les espèces rares
- Clés pour de meilleurs dessins
- Observer l’ombre et la lumière
- Plans et textures
- Utilisez les espaces négatifs
- Combiner les formes
- Comment montrer la profondeur
- Quelques-uns de mes meilleurs outils de dessin
- Combinaison d’outils pour un croquis rapide
- Une palette d’aquarelle portable
- Choix du papier
- Peindre sur du papier coloré
- Hérésie de la théorie des couleurs
- Réinventer la roue
- Utiliser des crayons de couleur
- Etape par étape : fauvette aux crayons de couleurs
- Etape par étape : techniques mixtes pour le Geai de Steller
- Choix des aquarelles
- Techniques d’aquarelle
- Mélanger des couleurs complémentaires
- Etape par étape : techniques mixtes pour l’Étourneau sansonnet
- Utiliser du matériel de référence
Vous avez une question sur l’article, le livre ou son contenu ? N’hésitez pas à l’indiquer en commentaire, j’y répondrai avec plaisir 🙂
Trop cute tout ces oiseaux, ça donne envie d’en dessiner !! bravo pour cet article
Merci pour ton retour Caro ! Super si ça t’as donné envie ! 🙂
Waouh trop bien ton article et super complet ! Il faut vraiment que je me le procure ce livre il a l’air top 😄
Merci ! 🙂 Oui, il est vraiment pas mal et super complet !