Pourquoi protéger la biodiversité ? Et comment faire ?
Même si on en parle moins que la crise climatique, le vivant ne vas pas très bien non plus¹ (pour plus d’informations, rendez-vous ici).

Et pourtant, on ne s’en rend pas forcément compte, mais la biodiversité nous est essentielle au quotidien.

Elle filtre l’eau, l’air, permet de produire de la nourriture grâce à la pollinisation, nous permet de nous habiller² (plus d’informations ici).

Le vivant est beau et incroyablement diversifié et mérite rien que pour ça d’être préservé.
Pour sa valeur « intrinsèque ».

La bonne nouvelle est que de nombreuses actions simples sont très efficaces pour protéger les espèces vivantes.
Dans cette série d’articles, nous allons voir différents grands types d’actions qui peuvent être réalisées dans différents domaines du quotidien.

Nous verrons des idées d’actions, une explication de pourquoi elles sont efficaces, et des ressources pour aller plus loin.

Pour ce premier article de cette série « Agir pour le vivant » nous allons voir comment agir chez soi et à plus large échelle.

Des menaces bien identifiées

Cette série d’article vous propose des idées d’actions qui permettent d’agir sur les grandes causes de disparition du vivant.

Pas de grands trucs difficiles à mettre en place, ces actions restent simples et sont assez variées pour qu’il y en ai pour tous les goûts 😉.

L’idée n’est pas d’être parfait et de tout faire, bien-sûr, mais simplement de vous donner des idées d’actions vraiment efficaces dans lesquelles piocher si vous voulez passer à l’action.

Les 5 causes de disparition de la biodiversité, qui sont maintenant bien documentées, et sur lesquelles nous allons agir sont ^{1, 3} :

1. La destruction et artificialisation des milieux naturels,
2. La surexploitation des ressources naturelles et le trafic illégal,
3. Le dérèglement climatique,
4. La pollution des océans, de l’eau douce, du sol et de l’air,
5. L’introduction d’espèces exotiques envahissantes

Maintenant que les choses sont bien posées, c’est parti pour rentrer dans le cœur du sujet !

Bonne lecture et bonne découverte ! 🙂

La biodiversité est la diversité du vivant à tous les niveaux :
milieux naturels, espèces , individus et même interractions entre les espèces ! (Alain Audet, Pixabay)

Favoriser la biodiversité chez soi et à une plus large échelle

Les actions que nous allons voir dans ce premier épisode permettent d’agir sur 4 menaces sur les 5 que nous venons de voir : la destruction des milieux naturels, le dérèglement climatique, la pollution et les espèces exotiques envahissantes.

Vous allez voir, agir chez soi, ou à une échelle plus large, et avoir un réel impact n’est pas forcément très compliqué ! 🙂

Voici les types d’actions proposées :

• Créer des refuges pour la nature (4 actions)
• Agir sur les espèces invasives (2 actions)
• Réduire son impact quotidien (3 actions)
• Protéger les espaces naturels à grande échelle (2 actions)

Voyons maintenant les actions en détail.

Les actions proposées

Voici le menu des actions que je vous propose.
Vous pouvez tout choisir, comme dans un buffet à volonté, ou ne prendre qu’un seul plat, ou un seul petit dessert.

A vous de voir si quelque chose vous tente 🙂.

• Créer des refuges pour la nature
• Adopter la tonte différenciée en laissant certaines zones de son jardin moins tondues voir plus « sauvages ».
• Planter des espèces locales et mellifères sur son balcon (jardinières) ou dans son jardin.
• Installer des nichoirs, hôtels à insectes et abris pour petits animaux.
• Recycler l’eau de pluie pour ses plantes et son jardin.
• Agir sur les espèces invasives
• Éviter d’introduire des espèces exotiques dans son jardin.
• Participer à des journées de nettoyage ou de sensibilisation sur les espèces invasives locales.
• M’informer sur les espèces invasives et signaler celles que je rencontre
• Réduire son impact quotidien
• Composter ses déchets organiques.
• Privilégier des produits ménagers non toxiques.
• Réduire l’éclairage extérieur pour limiter la pollution lumineuse.
• Protéger les espaces naturels à grande échelle
• Soutenir les initiatives locales ou nationales : Participer financièrement ou bénévolement à des associations de conservation.
• Privilégier les espaces naturels en vacances : Opter pour l’écotourisme et respecter la faune et la flore sur place.

Pourquoi ces actions sont utiles et ressources pour aller plus loin

Créer des refuges pour la nature

Les actions

• Adopter la tonte différenciée en laissant certaines zones de son jardin moins tondues voir plus « sauvages ».
• Planter des espèces locales et mellifères sur son balcon (jardinières) ou dans son jardin.
• Installer des nichoirs, hôtels à insectes et abris pour petits animaux.
• Recycler l’eau de pluie pour ses plantes et son jardin.

En métropole, les jardins privés, mis bout à bout, représentent en surface 4 fois celle de l’ensemble des réserves naturelles !

Agir chez soi a donc un réel impact, d’autant plus que les animaux et les plantes réagissent très vite et très positivement à des mesures en leur faveur.

C’est ce qui a été montré avec des expériences comme l’interdiction des phytosanitaires pour l’entretien des espaces en ville⁴.

Il est possible d’agir dans son jardin mais aussi sur son balcon, dans des espaces partagés, …

Pourquoi c’est efficace ?

Pour agir efficacement au jardin, il faut penser en termes de gîte et de couvert pour les animaux.

La base des écosystèmes sont les plantes, avec leurs fleurs et leurs fruits.
Il est important d’avoir des plantes adaptées à votre terrain, qui répondent aux besoins des espèces présentes.

L’idéal est donc de moins entretenir certains espaces moins utilisés du jardin pour laisser apparaître les plantes et fleurs sauvages déjà présentes sous formes de graines dans le sol.

En bonus, vous aurez peut-être de belles surprises 🙂.

Et hop, une orchidée sauvage !
Diminuer la tonte peut entraîner l’apparition de belles surprises

En cas de plantation de fleurs, si l’objectif est qu’elles bénéficient à la biodiversité, il faudra bien veiller à choisir des espèces locales et privilégier les espèces mellifères.

Les abris artificiels (nichoirs, gîtes, etc) peuvent venir dans un deuxième temps seulement.

Pour plus de conseils sur les actions possibles au jardin, vous pouvez faire un tour sur cet article sur 7 actions pour accueillir la biodiversité au jardin.

Aller plus loin :

Pour avoir du soutien dans votre démarche et avoir d’autres conseils, vous pouvez suivre une démarche de labellisation de votre jardin ou de votre balcon.

Voici quelques exemples :

• Les refuges LPO de la Ligue pour la Protection des Oiseaux
• Les Oasis nature de l’association Humanité & biodiversité
• Les Jardins de Noé de l’association Noé conservation, vous pourrez retrouver 10 conseils pratiques dans le menu « Nos articles > les bonnes pratiques de jardinage »

Moins de tontes c’est aussi de plus en plus de fleurs avec le temps 🙂

Agir sur les espèces invasives

Les actions

• Éviter d’introduire des espèces exotiques dans son jardin.
• Participer à des journées de nettoyage ou de sensibilisation sur les espèces invasives locales.
• M’informer sur les espèces invasives et les signaler

Les espèces exotiques envahissantes de leur petit nom complet, sont définies comme des espèces ⁵:
« Introduite par l’homme volontairement ou involontairement sur un territoire hors de son aire de répartition naturelle, et qui menace les écosystèmes, les habitats naturels ou les espèces locales. »

Comme toujours, dans la nature, les choses ne sont jamais simples.
Toute espèce introduite qui s’implante ne devient pas « envahissante » (c’est le cas d’un bon nombre d’espèces présentes en France depuis longtemps comme le Coquelicot ou la Tourterelle turque).

Bien que ce soit souvent assez long, les espèces locales s’adaptent aussi parfois à ces nouvelles espèces.

Il faut donc faire attention au discours tenu je pense et aux actions mises en place, qui sont parfois pires que de ne rien faire (introduction d’une autre espèce pour lutter contre la première, piégeage très peu sélectifs, etc).

En dehors de ça, ces espèces ont souvent un réel impact, important sur les espèces locales.
Comme nous l’avons vu, elles sont reconnues comme la 5^ème cause d’extinction de la biodiversité.

Pour aller plus loin :

Pour les plantes exotiques envahissantes, la première chose à faire est de ne pas en implanter dans votre jardin ou balcon.

Le souci est qu’elles ont une capacité à s’échapper des jardins et finissent alors dans les milieux naturels où elles excluent les autres espèces en les remplaçant.

Certaines espèces exotiques envahissantes sont toujours vendues (des plantes surtout) et si on n’est pas au courant on peut facilement en implanter chez soi sans le savoir.

Il vaut donc mieux privilégier les espèces locales et bien se renseigner avant d’implanter une espèce exotique, pour s’assurer qu’elle ne soit pas invasive.
Vous pouvez trouver une liste de ces espèces à cette adresse.

Les Conservatoires d’espaces naturels ont une grande expertise sur ces espèces.
N’hésitez pas à les contacter si vous en rencontrez une dans la nature pour la signaler et savoir la démarche à adopter.
Vous pouvez retrouver la liste des Conservatoires d’espaces naturels ici.

Ces conservatoires organisent aussi parfois des opérations de nettoyage pour les espèces végétales.
Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à les contacter pour savoir si vous pourriez donner un coup de main.

Vous pouvez également signaler une espèce invasive que vous avez observée grâce à l’application INPN Espèces.

Une belle plante mais de gros problèmes (Renouée du Japon, HOerwin56, Pixabay)

Réduire son impact quotidien

Les actions

• Privilégier des produits ménagers non toxiques
• Composter ses déchets organiques
• Réduire l’éclairage extérieur

Par nos gestes quotidiens, nous avons tous les jours, sans forcément nous en rendre compte, un impact positif, ou négatif, sur les milieux naturels.

Pourquoi c’est efficace ?

Les milieux aquatiques et les espèces qu’ils abritent sont particulièrement sensibles.

Certains produits ménagers sont assez peu recommandables pour ces espèces et même après traitement des eaux, ce n’est pas l’idéal.

De nombreux êtres vivants qui se retrouvent dans ces milieux sont justement menacés⁶ (de nombreuses grenouilles et crapauds par exemple).

Les produits ménagers naturels auront l’avantage d’être sans risque (pour les espèces sauvages comme pour votre santé 😉), souvent aussi efficace et en plus, plus économiques s’ils sont fait maison à partir de matière brute (vinaigre blanc, bicarbonate, etc).

Vous pouvez trouver des exemples de produits ménagers faits maison juste ici).

Les déchets organiques posent d’autres soucis.

Des problèmes logistiques et d’émissions de gaz à effets de serre déjà, à cause du volume qu’ils représentent (environ 27% du volume de nos poubelles⁷) ce qui demande un plus grand nombre de camions et des centres de traitement de déchets plus importants pour être traités.

Des soucis d’emissions directe de gaz à effets de serre en cas d’enfouissement (le méthane), ce qui reste très courant en France.

Le compostage permet donc de réduire énormément le volume de vos poubelles et d’éviter ces soucis en transformant ces déchets en ressource utilisable pour nourrir les sols.

Depuis le 1^er janvier 2024⁸ les communes sont tenues de proposer une solution à leurs habitants pour composter les déchets organiques.

Ce n’est pas toujours évident de trouver des solutions donc les choses se mettent en place doucement.

Pour en savoir plus, adressez-vous à votre mairie ou à votre communauté de communes (qui s’occupe parfois de la gestion des déchets à la place des communes).

Voici quelques solutions possibles en fonction de votre situation :

• Trier ses biodéchets en ville : un petit guide pratique de Reporterre
• Composteur, lombricomposteur ou bokashi : un mini-guide de l’ADEMe

Enfin l’éclairage nocturne, en plus de représenter un coût important pour les collectivités, perturbe énormément les animaux et les plantes (habitudes, périodes d’activité, reproduction, …).

Vous pouvez trouver plus d’informations dans ce mini livret pratique rédigé par l’Agence normande de la biodiversité et du développement durable.

Éviter les lumières décoratives qui peuvent rester longuement allumées dans le jardin par exemple est un geste tout simple mais vraiment efficace.

Le composteur, ou comment transformer des déchets en ressource précieuse pour les sols (Manfred Antranias Zimmer, Pixabay)

Protéger les espaces naturels à grande échelle

Pas de pression ici, vous allez voir, les actions proposées restent faciles à mettre en œuvre 😉.

Les actions

• Soutenir les initiatives locales ou nationales : Participer financièrement ou bénévolement à des associations de conservation.
• Privilégier les espaces naturels en vacances : Opter pour l’écotourisme et respecter la faune et la flore sur place.

Pourquoi ces actions sont efficaces ?

Certaines menaces qui pèsent sur les milieux naturels se situent à plus grande échelle et peuvent être liées à de grands projets ou à des décisions politiques.

Des actions qui demandent une plus grande organisation ou plus de moyens sont donc parfois nécessaires pour lutter contre ces menaces.

De la même manière, des actions de sensibilisation ou de restauration de milieux naturels demandent aussi plus de moyens.

C’est à ce moment que les actions collectives, menées par des associations par exemple, sont particulièrement efficaces.

Les soutenir, financièrement ou bénévolement est donc une autre manière d’agir concrètement pour le vivant, à une échelle un peu plus large.

Le tourisme, de son côté, à un impact important sur la planète et parfois sur certains milieux naturels et espèces animales et végétales …
Mais il est possible de voyager en se souciant de ces aspects 🙂.

L’option train (ou covoiturage) est un bon choix si vous le pouvez par exemple.

Vous pourriez peut-être aussi tenter la « microaventure » pour être dépaysé sans forcément partir loin ?
Vous pouvez trouver quelques idées sur cette carte par exemple.

L’écotourisme est une très bonne option également.
C’est une manière de voyager qui permet souvent de soutenir les communautés locales et de financer la préservation de milieux naturels.

Ce sera un petit budget qu’il faut pouvoir mettre par contre, et comme nous l’avons vu, d’autres solutions plus accessibles existent aussi.

Pour aller plus loin

Il existe de nombreux acteurs de la protection de la nature : de l’association de protection de l’environnement locale à l’association naturaliste nationale, de la plus militantes, à la plus axée sur la sensibilisation, il y en a pour tous les goûts 😉.

Au niveau national on pourrait citer :

• La Ligue de Protection des Oiseaux
• Les Conservatoires d’espaces naturels
• L’ASPAS (Association Protection des Animaux Sauvages)
• France Nature Environnement
• Noé conservation
• Surfrider Foundation
• Bloom
• WWF France
• La Fondation pour la nature et l’homme
• Humanité et biodiversité

Et en un peu plus « militantes » :

• Greenpeace France
• Sea Shepherd France
• Canopée – Forêts vivantes
• Extinction Rebellion
• Les amis de la terre
• ANV COP21

Nous avons fait un bon tour de cette petite sélection d’actions pour agir chez soi et à une échelle plus large.

Pour finir, je vous propose un petit récapitulatif de tout ça.

Conclusion

Le vivant n’est pas en grande forme à cause de grandes menaces qui sont maintenant bien identifiées : pollution, destruction des milieux naturels, dérèglement climatique, espèces exotiques envahissantes et surexploitation des ressources.

Dans ce premier épisode nous avons vu 12 actions efficaces pour agir pour la biodiversité.

Elles ont été regroupées en 4 catégories :

• Créer des refuges pour la nature (4 actions)
• Agir sur les espèces invasives (2 actions)
• Réduire son impact quotidien (3 actions)
• Protéger les espaces naturels à grande échelle (2 actions)

Il s’agit d’idées d’action, pour savoir quoi faire pour que ce soit vraiment efficace.
Il ne s’agit donc pas de tout faire et d’être parfait bien-sûr !

Chaque geste compte et si vous souhaitez passer à l’action vous pouvez piocher et choisir celle qui est la plus accessible pour vous 🙂.

Et donc, quelle action choisiriez-vous si vous deviez passer à l’action ?

Dans les prochains épisodes nous verrons d’autres types d’actions possibles. 

L’épisode 2 sera sur comment agir pour le vivant à l’échelle de sa consommation !

Vous pouvez retrouver toutes les ressources et liens que nous avons vu pour aller plus loin juste en dessous.

Si vous avez des questions, ou partages, rendez-vous dans l’espace commentaires juste en-dessous, j’y répondrai avec plaisir ! 🙂

A très vite !

Ressources

(1) La biodiversité en danger. Office Français de la Biodiversité
https://www.ofb.gouv.fr/pourquoi-parler-de-biodiversite/la-biodiversite-en-danger.

(2) La biodiversité, c’est toute la vie. Office Français de la Biodiversité
https://www.ofb.gouv.fr/pourquoi-parler-de-biodiversite/la-biodiversite-cest-toute-la-vie 

Des menaces bien identifiées :

(3) Les 5 pressions responsables de l’effondrement de la biodiversité | Biodiversité.gouv.fr. http://biodiversite.gouv.fr/les-5-pressions-responsables-de-leffondrement-de-la-biodiversite

Créer des refuges pour la nature :

(4) Les plantes sauvages reprennent le chemin des villes. Vigie-Nature. https://www.vigienature.fr/fr/blog/actualites/les-plantes-sauvages-reprennent-le-chemin-des-villes

Agir sur les espèces invasives : 

(5) Espèces exotiques envahissantes | Ministères Aménagement du territoire Transition écologique.
https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/especes-exotiques-envahissantes

• Application pour signaler une espèce exotique envahissante rencontrée. Permet aussi d’enregistrer ses observations nature, de participer à des enquêtes, … : INPN Espèces 
• Liste des Conservatoires d’espaces naturels
• Liste des espèces exotiques envahissantes. 
• Le problème du piégeage du frelon asiatique et solutions : article 
• Informations sur les espèces exotiques envahissantes

Réduire son impact quotidien :

(6) Un quart des espèces animales d’eau douce est menacé de disparition. https://www.mnhn.fr/fr/actualites/un-quart-des-animaux-d-eau-douce-est-menace 

(7) Que contient notre poubelle ?
ADEME, Agence de la transition écologique

(8) Tri à la source des biodéchets : une nouvelle obligation, de nombreuses solutions | Ministères Aménagement du territoire Transition écologique. https://www.ecologie.gouv.fr/biodechets

• Mini-chronique sur l’enfouissement des déchets en France : « 20 % de nos déchets ménagers sont encore enfouis » – En toute subjectivité, Hugo Clément – YouTube
• Documentaire sur le traitement des déchets : Où enterrent-ils nos poubelles ? Sur le Front, France 5 
• Recettes de produits ménagers fait maison : Les 7 produits d’entretien naturels indispensables à la maison | écoconso
• Guide pratique sur le trie des déchets organiques en ville : Trier ses biodéchets en ville : notre guide. Reporterre
• Composteur, lombricomposteur ou bokashi : guide de choix pour un compost de Qualité | Particuliers | Agir pour la transition écologique | ADEME
• Mini livret pratique sur l’éclairage nocturne et la pollution lumineuse. Agence normande de la biodiversité et du dévloppement durable.
• Site pratique pour découvrir et essayer le principe de microaventure. Chilowé
• Carte référençant des idées d’activités nature de type microaventure. Chilowé