Temps de lecture : 13 minutes

Et si chaque sortie dans la nature était source d’émerveillement et de découvertes ?
Si vous rencontriez de la nouveauté partout, même dans les endroits que vous connaissez par cœur et qui vous semblent finalement assez banales ?

Dans cet article, je vous propose d’explorer une approche simple pour faire sans cesse de nouvelles découvertes.

Que vous aimiez la nature sans forcément connaître beaucoup de choses ou que vous soyez incollables sur les plantes et les petites et grosses bêtes qui vous entourent, cette approche devrait énormément vous aider.

C’est en tout cas ce que j’ai observé de mon côté en appliquant cette démarche depuis peu, après quelques années à me balader dans la nature et à m’intéresser au vivant 🙂.

Nous verrons donc ce qui permet de faire sans cesse de nouvelles découvertes, quelle stratégie simple adopter en 3 étapes, puis nous verrons un mini plan d’action pour que vous puissiez mettre tout ça en place facilement dès la fin de cet article 😉.

Bonne lecture et bonnes découvertes !

Ce qui vous empêche de mieux connaître la nature

Peut-être que vous connaissez des choses sur le vivant mais que vous avez un peu l’impression de tourner en rond …

Ou bien, peut-être que vous aimez la nature mais que vous ne savez pas vraiment par où commencer ni où regarder quand vous êtes dehors : entre les oiseaux, les plantes, les papillons, les arbres, les mammifères, … il y a de quoi être un peu perdu …

Dans tous les cas, ce que nous allons voir devrait vous intéresser 🙂.

Mais alors, comment mieux connaître le vivant qui nous entoure ?

La réponse se résume à 2 mots : attention et curiosité.

Nous allons donc voir comment faire pour être plus curieux et plus attentif grâce à une démarche en 3 étapes.

Prise de notes nature avec un carnet et une loupe

Zoom sur comment mieux découvrir et connaître la nature (Cottonbro studio, Pexels)

La formule magique pour mieux connaître la nature en 3 étapes

Nous allons utiliser 3 « prompts », qui sont de petites phrases pour nous aider à mieux observer et être plus curieux.

L’objectif est de muscler sa curiosité et d’être plus attentif à ce qui nous entoure lorsque l’on est à l’extérieur.

N°1 : Je remarque

L’objectif de cette première phrase est de passer en mode actif.
Au lieu de se balader sans trop savoir quoi chercher ni où regarder et finir par se perdre dans ses pensées, l’objectif est de passer à un mode où on est attentif à tout ce qui se passe autour de soi en s’aidant de la phrase « je remarque … ».

Il ne s’agit pas forcément de nommer les espèces que vous voyez mais de remarquer un maximum de choses, en s’aidant de ses 5 sens par exemple.

N°2 : Je me demande

C’est le cœur de la démarche, c’est vraiment ça qui va booster votre curiosité et vous permettre de faire de nombreuses découvertes.

Il s’agit de se poser des questions. Toutes les questions qui viennent sont bonnes à prendre, l’idée n’est surtout pas de faire du tri.

Les questions doivent se baser sur quelque chose, c’est pour ça que la première étape que nous venons de voir est particulièrement importante : les questions partent des observations que l’on a faites juste avant 😉.

Petit bonus, cette démarche d’investigation, qui booste la curiosité, permet aussi de produire de la dopamine 1, 2, une hormone essentielle qui agit sur la motivation et le bien-être.

Au-delà de ces questions d’hormones, c’est très concret, j’ai vraiment observé de mon côté une plus grande curiosité et un mieux être à sortir régulièrement en suivant cette approche.

N°3 : Ça me rappelle

La 3ème et dernière étape permet de faire des liens, de donner du sens à cette nouvelle information que l’on a découverte.

L’idée est donc de voir tout ce que cette observation nous rappelle.
Ça peut être par rapport à une sortie précédente, quelque chose que l’on a vu ou lu, de la « pop-culture » (film de science fiction, etc), …

Plus une nouvelle information est reliée à des connaissances que l’on a déjà, plus elle a de sens et plus elle est retenue facilement et à long terme 3.
C’est l’objectif de cette 3ème étape.

Les 3 étapes du Nature journaling pour faire des découvertes nature

Comment découvrir la nature en 3 étapes

Comment faire sans cesse de nouvelles découvertes, approche détaillée

Les 3 étapes en détail

N°1 – Je remarque

Pour cette première étape, l’idée va être de « prendre en notes », à voix haute si possible ou mentalement sinon, tout ce que l’on remarque en commençant par dire « je remarque … » (à voix haute ou mentalement) pour servir d’amorce.

Vous pouvez faire attention aux formes, aux textures, aux couleurs, aux changements (changement de couleurs des feuilles par exemple), au comportement d’une espèce, aux sons (est-ce qu’ils sont plus ou moins proches ? Où sont-ils situés ? Est-ce qu’ils sont graves, aigus ? Comment les caractériser ? Est-ce qu’ils sont plutôt « métalliques », « flûtés », « grinçants », … ? etc)

Par exemple :

  • « Je remarque un oiseau qui chante, il a l’air plutôt proche et derrière moi, avec un chant assez fort, aigu et un peu « métallique » » ;
  • « Je remarque aussi les feuilles de ce lierre, il y en a de 2 types différents, celles qui n’ont pas de lobes ont des fruits apparemment » ;
  • « Je remarque que la face supérieure de cette feuille est plus foncée que sa face inférieure. » ; etc

Pourquoi dire les choses à voix haute ?

Nous pensons bien plus vite que nous parlons. Là où la pensée peut être un peu désorganisée, fonctionnant par association, et partant un peu dans tous les sens parfois, la parole est plus contraignante.

Parler, focalise, structure et organise la pensée en quelque sorte.

Pour s’en convaincre, pensez à une fois où vous avez parlé à un ami et où vous avez trouvé une solution sans même que cet ami vous ai posé de questions. Le simple fait de parler (et d’être écouté) aide énormément à clarifier ses pensées et parfois à trouver des solutions à ses problèmes.

Un autre intérêt est pour la mémorisation. Le fait de parler est quelque chose d’actif, qui ajoute un canal supplémentaire (l’audition), tout ça renforce la mémorisation à long terme.

Les auteurs d’une étude de 2018 4, 5, nous disent :
« Quand nous ajoutons un mode actif ou un élément productif à un mot, ce mot devient distinct dans la mémoire à long terme et devient ainsi plus simple à mémoriser ».

Se souvenir plus longtemps de ses observations est essentiel pour faire ensuite le tri entre celles qui sont intéressantes et celles qui le sont moins.

N° 2 – Je me demande

Toujours soit à voix haute si vous le pouvez, soit mentalement, notez toutes les questions qui vous viennent par rapport à ces observations en commençant par vous dire « je me demande ».

Une astuce qui fonctionne bien est d’utiliser les 6 questions bien connues en journalisme pour placer rapidement un contexte :

  • Qui : Quelle espèce observez-vous ? Qui est à l’origine de cette trace au sol ?
  • Quand : Que s’est-il passé avant ? Que va-t-il se passer après ?
  • Quoi : Qu’est ce qu’il se passe ? Est-ce que je suis en train d’observer de la prédation ? Du « mutualisme » (comme la pollinisation) ? Pourquoi cet oiseau « chasse » cet autre oiseau (protection d’un nid ?)
  • : D’où vient cette espèce ? Où va-t-elle ? D’où vient cet oiseau migrateur ?
  • Comment : Comment ce comportement / ce phénomène naturel est-il possible ? Quel mécanisme y a-t-il derrière ? Comment les oiseaux s’orient-ils ? Comment les arbres « savent » qu’il est temps de passer en mode « automne » ou « hiver ».
  • Pourquoi : Pourquoi ce comportement ? Est-ce qu’il s’agit d’une réponse / adaptation à l’environnement (météo, vent, climat) ? Est-ce que cet arbre a poussé comme ça à cause de vents dominants forts ou à cause de coupes peut-être ? Pourquoi cet oiseau n’est présent qu’en hiver ?

Une dernière question peut être à propos du « pattern » : vous pouvez vous demander si ce que vous observez est un cas isolé où si vous pouvez faire la même observation sur un autre individu de la même espèce.

En fonction, vous pourrez par exemple vous rendre compte que cette observation est liée à des facteurs comme l’ensoleillement, la météo, l’humidité, … (dans le cas d’un arbre ou d’une autre plante).

N°3 – Ça me rappelle

Enfin, avec la 3ème et dernière étape, nous allons noter tout ce que nous rappelle cette observation en commençant par se dire « ça me rappelle … ».

Peut-être qu’elle vous rappelle une observation faite à un autre moment, pendant des vacances par exemple ? Peut-être que cette plante vous fait penser à la forme d’un vaisseau dans Star Wars ?

Ici aussi, comme pendant toute cette démarche, l’idée n’est pas de trier les choses qui viennent mais d’être dans une approche de « brainstorming ». On remarque simplement toutes les idées qui viennent.

Pour finir, je vous propose un mini plan d’action pour passer à l’action dès maintenant 🙂.

Chemin en forêt l'automne

Une simple petite balade en forêt
est l’occasion de faire plein de découvertes (Guy Leroux, Pixabay)

La démarche progressive en détail

Une semaine pour développer attention et curiosité

Pour commencer, nous allons surtout viser à développer notre curiosité et à être plus attentif quand on est dehors.

Je vous propose donc, pendant une semaine, de sortir tous les jours et de faire la démarche que nous venons de voir.
Ça peut être seulement 5 minutes, ou même 2 minutes.

Vous pouvez par exemple profiter de vos trajets quotidiens. Même avec un emploi du temps chargé, je suis sûr que vous trouverez un moment pour mettre le nez dehors (grâce à une pause dans la journée, au trajet entre le parking et le bureau, etc).

Une fois dehors, commencez par la première étape, « je remarque », et notez, mentalement ou à voix haute, un maximum de choses. Continuez ensuite avec les autres étapes : « je me demande » puis « ça me rappelle ».

Pour cette première semaine, nous n’allons pas forcément chercher à retenir les observations mais juste à observer plus et être plus attentif grâce à cette démarche.

Au fur et à mesure de la semaine, vous devriez remarquer de plus en plus de choses, vous poser plus de questions et finalement être de plus en plus curieux.

C’est à ce moment qu’une petite frustration peut apparaître : vous observez de plus en plus de choses, mais dans tout ça, vous ne retenez pas grand chose … (c’est en tout cas ce qui c’est passé pour moi).

C’est le moment de passer à la 2ème étape : prendre des notes.

Une semaine pour mieux retenir avec la prise de notes

Enregistrer une note vocale

Pour cette deuxième semaine, je vous propose de faire exactement la même chose, mais cette fois-ci, en prenant en notes ce que vous observez.

Pour se faciliter le travail je vous propose de prendre des notes sous format audio.

Elles seront plus rapides à prendre sous ce format, et vous pourrez les prendre même dans des conditions un peu compliquées pour des notes écrites (froid ou pluie par exemple).

Pour les autres avantages de dire les choses à voix haute, rendez-vous un peu plus haut dans l’article 😉.

Vous avez plusieurs options :

  • Prendre une note vocale à chaque nouvelle observation.
  • Prendre une note vocale au bout de quelques observations, quand vous sentez que vous risquez de commencer à les oublier.
  • Prendre une note vocale qui résume toutes vos observations à la fin de votre sortie.

Cette dernière option est peut-être un peu plus pratique et a l’avantage de vous forcer à vous rappeler de ce que vous avez vu. C’est une très bonne manière de mémoriser.

Vous ne vous souviendrez peut-être pas de tout, mais ce dont vous vous souviendrez sera ce qui vous aura le plus marqué. Vous apprendrez donc à mieux connaître ce qui vous intéresse le plus dans la nature.

Niveau pratique, je vous conseille d’enregistrer le son avec votre téléphone. Il devrait y avoir une application « dictaphone » ou « enregistreur vocale » à l’intérieur.

Sinon, de nombreuses applications gratuites peuvent être téléchargées sur le Play store ou l’Apple store en cherchant « dictaphone ».

Une autre option est d’utiliser un enregistreur vocal / dictaphone séparé.

Je vous conseille fortement de commencer votre enregistrement audio en disant la date et le lieu de votre observation, pour être sûr de garder ces informations.
Pour classer vos fichiers vous pouvez les nommer avec le nom de la date.
De mon côté, je les ai appelé « Nature journaling jj-mm-aaaa » par exemple « Nature journaling 20-12-2024 ».

Pour que vos fichiers se rangent bien, vous pouvez aussi inverser la date et la noter sous un format « aaaa-mm-jj » soit « 2024-12-20 » avec l’exemple précédent.

Un audio c’est pratique à enregistrer, mais pas très pratique à réutiliser …
Nous allons donc le convertir au format texte.

Convertir l’audio en texte

Pour convertir l’audio en texte, j’utilise et je vous conseille d’utiliser l’application « Soundtype ai« .

Avec cette application, vous pouvez importer un fichier audio enregistré, ou bien l’enregistrer directement.

Résumer la note vocale

Le texte retranscrit risque d’être un peu fouillis et pas forcément très pratique à réutiliser.

Je vous conseille donc d’ajouter une petite étape à ce niveau là : résumer le texte avec l’IA.

Pour ça, copiez le texte transcrit et rendez-vous dans un outil d’IA comme ChatGPT.

Dans une nouvelle discussion commencez en demandant quelque chose comme :
« Est-ce que tu peux me résumer la note vocale suivante ? »
Puis collez le texte de la note vocale.

Question à ChatGPT

Demande à ChatGPT à partir de la note vocale transcrite par Soundtype ai

Réponse de ChatGPT

La note vocale résumée et remise en forme par ChatGPT

Une autre option pour avoir une réponse plus complète et plus structurée, est d’utiliser une demande plus complète comme :

« Ton rôle est de clarifier ma pensée. Je vais te donner un audio de pensées fouillis brut, ton rôle est de le clarifier. Tu vas résumer avec précision détail et exhaustivité ma pensée avec des bullets points pour mettre de la structure. Tu vas parler comme si tu étais moi, à la première personne. Je veux que tu donnes ta réponse sans phrase réponse, la réponse directe.
Voici le contenu de mon message : »6

Vous pouvez aussi simplement demander à ChatGPT de remettre en forme la note vocale avec la bonne ponctuation.

Une autre option est de réécouter l’audio et de faire un résumé des points principaux manuellement.

Ranger la note vocale

Pour ranger sa note, l’idéal est d’avoir un outil qui permette de créer des dossiers et de créer des notes à l’intérieur de ces dossiers.

L’outil que j’utilise personnellement est « Obsidian » (version mobile ici), qui est très bien pour la prise de notes.
Vous pouvez trouver un tutoriel assez complet juste ici pour la version mobile, et ici pour la version ordinateur.

L’avantage par rapport à de nombreuses options est qu’il permet de créer des dossiers et sous dossiers pour organiser vos notes.

Une alternative qui permet la même organisation en dossiers et sous-dossiers est « Joplin« .

Pour ranger votre note, je vous propose de faire assez simple avec deux grandes options : ranger les notes par date ou ranger les notes par thématique.

De mon côté je fais les 2, ça me permet de retrouver plus facilement les informations 🙂.

Voici comment je fais, vous pouvez vous inspirer de cette approche, l’adapter ou faire complètement différemment, à vous de voir 😉.

Je prends donc ma note vocale avec l’application « dictaphone » de mon smartphone. J’importe ensuite le fichier dans « Soundtype ai » pour qu’il le convertisse en texte.

Une fois que c’est fait, je copie ce texte et je le colle dans ChatGPT en lui demandant de me résumer la note vocale.

A nouveau, je copie la réponse de ChatGPT et je la colle dans une nouvelle note dans Obsidian.

Cette note porte le nom de la date à laquelle elle a été enregistrée (« Nature journaling 20-12-2024 » ou « Nature journaling 2024-12-20 » avec l’exemple précédent).

Au niveau des dossiers, je crée un dossier « Nature journaling » puis 2 sous-dossiers : « Dates » et « Thèmes ».
La note créée est rangée dans le dossier « Dates »

Dans cette note que j’ai prise, j’ai fait des observations sur les arbres, les oiseaux, la mousse, etc.
A partir de cette note, je vais créer différentes notes, une par thème abordé (donc une note pour les arbres, une note pour les oiseaux, etc).

Organisation des notes dans Obsidian

Une organisation simple dans Obsidian
permet de retrouver facilement ses notes
😉

La première chose à noter dans ces notes thématique est la date. Je vais ensuite copier la partie correspondante au thème dans la bonne note.

Par exemple, si ma note initiale datée contient des informations sur les oiseaux, je vais prendre cette partie, et je vais la coller dans la note « oiseaux », en commençant par noter la date à laquelle l’observation a été faite.

Si la note devient un peu longue parce que vous commencez à avoir fait beaucoup d’observations, vous pouvez la réorganiser de la manière la plus pratique pour vous (par espèce, par lieux, etc), en mettant des titres et sous-titres par exemple.

Note complète par date

La note vocale remise en forme par ChatGPT et rangée par date

Note par thème

La partie sur le lierre rangée dans une note séparée pour retrouver plus facilement les informations

S’organiser de cette manière permet de retrouver rapidement toutes les observations que j’ai faites sur les oiseaux, les arbres, les mousses, … en connaissant la date de l’observation et toutes les observations en fonction de la date (ce qui est bien pratique 🙂).

Ça peut sembler un peu fastidieux mais c’est l’assurance de ne pas perdre les découvertes que vous aurez faites.
Vous pouvez bien-sûr adapter cette démarche à vos envies et besoins réels 😉.

Retour d’expérience

Après 2-3 semaines de sorties (presque) quotidiennes en faisant cette démarche j’ai vraiment l’impression d’être plus curieux et plus attentif. J’ai observé de plus en plus de choses de jours en jours.
A un moment, ça devient compliqué de retenir les choses sans prendre de notes (vocales au moins).

Il y a aussi l’envie d’observer un peu plus précisément, à la fois parce que la curiosité s’est développée, mais aussi parce que ce sont vite toujours les mêmes observations que l’on finit par faire à sortir toujours aux mêmes endroits.

Il y a donc à la fois une envie d’observer plus précisément mais aussi de prendre des notes plus précises.

Pour finir

Transformer chaque sortie dans la nature en source de découvertes et d’émerveillement est un vrai plaisir qui est à portée de main.

Pour ça, nous avons vu une démarche en 3 étapes, qui consiste à noter, mentalement ou à voix haute, ses observations en commençant par se dire :

  • « Je remarque » : noter toutes les observations que l’on fait (formes, couleurs, espèces, traces, changements, sons, …), en s’aidant de ses 5 sens
  • « Je me demande » : noter toutes les questions qui viennent, en s’aidant par exemple des 6 questions souvent utilisées en journalisme : qui, quand, quoi, où, comment, pourquoi
  • « Ça me rappelle » : noter tout ce que nous rappelle cette observation, que ce soit le souvenir d’une sortie précédente, une connaissance, une référence à de la « pop-culture », etc.

Pour passer à l’action dès maintenant, je vous ai proposé de sortir tous les jours pendant une semaine en appliquant cette démarche, mais sans prendre de notes.
Puis, la semaine suivante, sortir à nouveau tous les jours, en prenant des notes vocales sur ses observations cette fois-ci.

Les notes vocales et le texte ont leurs limites. Ils ne permettent pas de noter précisément ses observations, et, si vous relisez vos notes dans quelques mois, il est possible que vous ne vous souveniez pas bien de ce que vous avez voulu prendre en note.

C’est à ce moment que les notes visuelles deviennent intéressantes. Des croquis et dessins permettent d’être bien plus précis qu’un simple texte. Vous pouvez montrer des détails qu’il est compliqué d’expliquer avec un texte.
Le dessin oblige aussi à bien observer et permet de faire de nouvelles découvertes.

C’est tout l’intérêt du Nature journaling.
Vous pouvez trouver plus d’informations sur cette pratique dans
cet article et cet article.

C’est aussi un sujet sur lequel je reviendrai dans de prochains contenus, alors restez bien attentifs 😉.

Et vous, est-ce que cette approche vous parle ? Est-ce que vous pensez tester tout ça prochainement ?

Je serais ravi d’avoir vos retours dans l’espace commentaire juste en dessous, j’y répondrai avec plaisir 🙂.

Bonnes découvertes nature et à très vite !

Ressources

(1) Van Lieshout, L. L.; de Lange, F. P.; Cools, R. Why so Curious? Quantifying Mechanisms of Information Seeking. Curr. Opin. Behav. Sci. 2020, 35, 112–117.

(2) Gruber, M. J.; Gelman, B. D.; Ranganath, C. States of Curiosity Modulate Hippocampus-Dependent Learning via the Dopaminergic Circuit. Neuron 2014, 84 (2), 486–496.

(3) Martinez, S.; Wenger, É.; Raut, J. La mémoire est un jeu, Illustrated édition.; Premier Parallèle: Paris, 2018.

(4) Forrin ND, MacLeod CM. This time it’s personal: the memory benefit of hearing oneself. Memory. 2018 Apr;26(4):574-579. Epub 2017 Oct 2. PMID: 28969489.

(5) La lecture à voix haute améliore-t-elle la mémorisation ? HAPPYneuron, https://www.happyneuron.fr/actualite-scientifique/la-lecture-a-voix-haute-ameliore-t-elle-la-memorisation 

(6) Comment j’ai Automatisé 70% de Mon Travail Avec 6 Outils Simples; 2024. Eliott Meunier https://www.youtube.com/watch?v=Cr1n_X8izZs

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